Suite à la potentielle fermeture de petites lignes dans le département voire d’une ligne de TGV, l’association TG2V a modifié quelque peu son fonctionnement en rejoignant un collectif afin d’avoir plus de poids dans la balance et dans ses actions. Le dossier de la réouverture de la ligne Gérardmer-Bruyères est plus qu’en stand by, un nouveau combat commence.
Les assises annuelles de TG2V ont eu lieu ce samedi 25 février à la Maison de la Montagne. L’association qui a donc fait évoluer son fonctionnement et ses objectifs en rejoignant un collectif composé d’autres structures engagées dans la préservation du train et/ou des services publics liés aux transports : « C’est maintenant le tronçon Épinal-Saint Dié qui est menacé, il faut réagir, c’est aussi pour ça que nous nous regroupons avec d’autres collectifs comme ADELE-S ou Bruche-Piémont-Rail par exemple. Des communes soutiennent aussi notre action comme Senones, Saales ou Cornimont, sans oublier la Communautés de Communes des Ballons. Nous allons également nous rapprocher de l’association Convergence Citoyenne et du mouvement « Que la Montagne est rebelle » en les invitant à nos actions » explique Robert Frayon, l’un des membres de la première heure de TG2V.
Clairement, le véritable combat de l’association est maintenant le maintien des services publics dans le secteur de la Perle des Vosges : « Nous essayons de mobiliser un maximum autour de cette démarche et que les choix ne soient pas fait sur la simple base de la rentabilité, mais en prenant en compte l’aspect social et économique. Et nous souhaitons qu’il y ait une cohérence vis-à-vis des Accords de Paris dans les décisions qui sont prises. On parle de développement durable alors qu’aujourd’hui tout passe par la route. Nous avons des vallées dépérissantes, avec une hausse du chômage, et si l’on veut être attractif, ce n’est pas en supprimant les services publics comme les trains et les écoles qu’on y arrivera » précise Robert Frayon. « Gérardmer accueille environ 1 million de touristes par an qui viennent en voiture. Quant à la gare, la vente de billets se chiffre à 22 000 € par mois, pas mal pour une gare sans train ?! » ajoute la présidente de TG2V Laurence Deny. Par ailleurs, comme l’a fait remarquer un des membres de l’association, le démontage prochain du pont de la Jamagne hypothèque la possibilité de remettre la gare de Gérardmer à sa place initiale… Pas de très bonne augure tout ça !
Suite à la potentielle fermeture de petites lignes dans le département voire d'une ligne de TGV, l'association TG2V a modifié quelque peu son fonctionnement en rejoignant un collectif afin d'avoir plus de poids dans la balance et dans ses actions. Le dossier de la réouverture de la ligne Gérardmer-Bruyères est plus qu'en stand by, un nouveau combat commence.
Les assises annuelles de TG2V ont eu lieu ce samedi 25 février à la Maison de la Montagne. L'association qui a donc fait évoluer son fonctionnement et ses objectifs en rejoignant un collectif composé d'autres structures engagées dans la préservation du train et/ou des services publics liés aux transports : "C'est maintenant le tronçon Épinal-Saint Dié qui est menacé, il faut réagir, c'est aussi pour ça que nous nous regroupons avec d'autres collectifs comme ADELE-S ou Bruche-Piémont-Rail par exemple. Des communes soutiennent aussi notre action comme Senones, Saales ou Cornimont, sans oublier la Communautés de Communes des Ballons. Nous allons également nous rapprocher de l'association Convergence Citoyenne et du mouvement "Que la Montagne est rebelle" en les invitant à nos actions" explique Robert Frayon, l'un des membres de la première heure de TG2V.
Clairement, le véritable combat de l'association est maintenant le maintien des services publics dans le secteur de la Perle des Vosges : "Nous essayons de mobiliser un maximum autour de cette démarche et que les choix ne soient pas fait sur la simple base de la rentabilité, mais en prenant en compte l'aspect social et économique. Et nous souhaitons qu'il y ait une cohérence vis-à-vis des Accords de Paris dans les décisions qui sont prises. On parle de développement durable alors qu'aujourd'hui tout passe par la route. Nous avons des vallées dépérissantes, avec une hausse du chômage, et si l'on veut être attractif, ce n'est pas en supprimant les services publics comme les trains et les écoles qu'on y arrivera" précise Robert Frayon. "Gérardmer accueille environ 1 million de touristes par an qui viennent en voiture. Quant à la gare, la vente de billets se chiffre à 22 000 € par mois, pas mal pour une gare sans train ?!" ajoute la présidente de TG2V Laurence Deny. Par ailleurs, comme l'a fait remarquer un des membres de l’association, le démontage prochain du pont de la Jamagne hypothèque la possibilité de remettre la gare de Gérardmer à sa place initiale... Pas de très bonne augure tout ça !
Retrouvez l'actu de TG2V ici : http://www.tg2v.org/
3 réactions sur “TG2V : le maintien des services publics reste une priorité”
André FRANCOIS
Afin d’ouvrir les débats … ou plutôt ceux qui ne cessent jamais … comme ceux qui prennent toujours la voiture au lieu de prendre le train, ce qui rend la SNCF en difficulté financière … enfin j’espère que tous les défenseurs n’utilisent que les transports en commun, pour montrer l’exemple, n’est ce pas …
Une solution :
limiter la circulation routière à 50 km/h partout (hors chaussée séparée à 90 km/h), nous ferons des économies sur les secours, soins, indemnisations des victimes, nous passerons sous le seuil des 1000 morts par an, faire rouler les trains à 100 km/h entre chaque gare, et là beaucoup abandonneront la voiture.
Aujourd’hui, seuls le TGV et les trains de banlieue font un taux de remplissage élevé, pourquoi ?
Et bien parce que l’on va plus vite qu’en voiture.
Exemple : lorsque je vais à Chambéry pour le travail, je regarde si un TGV est plus favorable en durée de trajet en rapport avec la voiture, si je n’ai pas de gain, je prends la voiture, si je gagne 1 h, je prends le TGV, logique non ? d’autant plus que mes heures supplémentaires ne sont pas payées … Pour un Dijon Paris, c’est sans appel, c’est le TGV, mais pas le TER lol …
Restez logique avec une vision de la réalité et des évolutions futures, ainsi vous gagnerez du crédit dans vos combats.
Afin d’ouvrir les débats … ou plutôt ceux qui ne cessent jamais … comme ceux qui prennent toujours la voiture au lieu de prendre le train, ce qui rend la SNCF en difficulté financière … enfin j’espère que tous les défenseurs n’utilisent que les transports en commun, pour montrer l’exemple, n’est ce pas …
Une solution :
limiter la circulation routière à 50 km/h partout (hors chaussée séparée à 90 km/h), nous ferons des économies sur les secours, soins, indemnisations des victimes, nous passerons sous le seuil des 1000 morts par an, faire rouler les trains à 100 km/h entre chaque gare, et là beaucoup abandonneront la voiture.
Aujourd’hui, seuls le TGV et les trains de banlieue font un taux de remplissage élevé, pourquoi ?
Et bien parce que l’on va plus vite qu’en voiture.
Exemple : lorsque je vais à Chambéry pour le travail, je regarde si un TGV est plus favorable en durée de trajet en rapport avec la voiture, si je n’ai pas de gain, je prends la voiture, si je gagne 1 h, je prends le TGV, logique non ? d’autant plus que mes heures supplémentaires ne sont pas payées … Pour un Dijon Paris, c’est sans appel, c’est le TGV, mais pas le TER lol …
Restez logique avec une vision de la réalité et des évolutions futures, ainsi vous gagnerez du crédit dans vos combats.
VIVRE AVEC SON TEMPS
La vue du stick CGT sur la banderole irradie ma journée.
Quand on est convaincu de la nécessité et de la réussite d’un projet, il faut se lancer.
Faire une SCOP ou une SAS me semble un bon point de départ.