C’est en effet une page qui se tourne et une figure emblématique de Gérardmer et des Hautes-Vosges qui vient de tirer sa révérence. Porte étendard et mémoire des Hautes-Vosges, Jean Grossier s’est éteint ce matin à l’EHPAD Léa André où il résidait depuis 2013. Il était âgé de 92 ans et c’est avec émotion que nous lui rendons modestement cet hommage.
Jean a vu le jour à Gérardmer le 28 août 1927 au sein d’une famille de commerçants bien connue en Perle des Vosges. Il s’agissait des vêtements RG, du nom de son père René Grossier, dont Jean avait repris les affaires qu’il a fait fructifier en rachetant les vêtements Delon-Raviart ainsi que le Grand Bazar. C’est ainsi qu’il a pu créer la boutique « Lui & son Jean’s Bazar » située Rue Charles de Gaulle et qui a fait le bonheur des amateurs de mode pendant quelques décennies, ses fils ayant repris le flambeau. Jean Grossier avait plus d’une corde à son arc et était également un grand amateur de patrimoine bâti et plus largement d’architecture. Il s »intéressait au patois qu’il avait contribué à développer, et il était membre fondateur des légendaires Ménestrels, groupe d’Arts et Traditions Populaires créé en 1947 avec ses amis Robi Yung, Gilbert Bresson et bien sûr Claude Vanony. Une troupe à laquelle il a dédié la majeure partie de sa vie et qui a inspiré de nombreux autres artistes/musiciens des Hautes-Vosges, à l’image des Kehot’Ribotte qui ne manqueront pas de lui rendre hommage à leur tour.
Jean Grossier était aussi un conteur hors pair, faisant de lui l’une des mémoires des Hautes-Vosges dont il faisait vivre et revivre les légendes. Il avait créé un atelier de théâtre et écrivait des opérettes (dont certaines sont encore jouées) avec certains Gérômois et son ami Claude Vanony. Il a participé à de nombreuses émissions de télé, a fait de la sculpture et surtout des milliers de dessins et aquarelles que l’on retrouve parfois chez les Gérômois qui ont connu cette belle époque. En 1950, Jean Grossier avait pris pour épouse Marie-Thérèse Ory. Le couple s’était alors installé rue du Casino où sont nés Brigitte et Martine, puis en 1954 la famille élira domicile Boulevard Kelsh où sont nés Yves et Bruno. Ses enfants lui ont fait le plaisir d’être l’heureux grand-père de 7 petits-enfants et 3 arrière-petits-enfants. Vous l’aurez compris, Jean Grossier faisait partie de ces hommes qui ont façonné le paysage culturel de Gérardmer et des Hautes-Vosges et son départ laissera forcément un grand vide dans le cœur de tous ceux qui ont eu le plaisir et la chance de le côtoyer.
Compte tenu des circonstances actuelles, un hommage lui sera rendu dans la plus stricte intimité familiale. Les visites sont néanmoins possibles au funérarium de la localité à partir du dimanche 24 Mai.
Nos sincères condoléances à toute la famille.
Sincèrement de tout cœur avec vous durant ces moments pénibles de la separation
Nous vous présentons toutes nos condoleances
Annie et Denis
Penser à la famille Grossier je l’ai accompagné dans la prière.Guillaume Launay vacancier a Gerardmer
Salut mon pote tu était l’un des derniers pur Vosgien…
Sincères condoléances et courage à la famille proche ! J’ ai habité Kichompré pendant plus de 10 ans en ai gardé un bon souvenir !
sincères condoleances a la famille…..
Merci à Jean pour son immense investissement dans la collecte, la conservation et la transmission du patrimoine culturel géromois . Mes plus sincères condoléances à la famille, en particulier à Yves, Sylvie et Valentin.
Sincères condoléances
Un grand salut à l’artiste gérômois qui restera dans nos mémoires.
Nos très sincères condoléances à Marie-Thérèse et toute la famille.
Sincères condoléances à toute la famille
De tout cœur avec vous en ce triste moment si particulier, bon courage à toute la famille.
Merci Jean pour tout et il y a tellement de choses que tu as faites pour Gérardmer et la Vallée des Lacs, reposes en paix, tu le mérites bien.
Que de souvenirs de jeunesse me laisse Jean : voisinage, création et direction du groupe folklorique « le Perl en Solet d’Beu » qui devint « les Ménestrels » et dont faisaient partie ma soeur Rosine et mon « futur » beau-frère Jean-Pierre, la passion du patrimoine géromois, la peinture, et bien d’autres activités. En résumé, une « grande figure » géromoise qui nous quitte : MERCI Jean, nous ne t’oublierons jamais.
Je présente, ainsi que toute ma famille, à Marie-Thérèse ses enfants Brigitte, Martine, Yves , Bruno, ses petite-enfants et tous les siens, nos sincères condoléances. Adieu Jean l’artiste! .
Jean, tu as quitté cette terre gérômoise que tu aimais tant, mais tu restes à tout jamais dans le coeur et l’esprit de bien de gérômois. Avec toute l’équipe des GO-MEN-GO, tu nous ouvert largement ta porte de la baraque de Forgotte pour y répéter; nous étions presque tous membres des Ménestrels, première association d’Education Populaire et de préservation de notre patrimoine. Tu as créé, avec d’autres amis, les prémices de la Maison de la Culture, ouvert aux arts plastiques, au chant à la musique, à la collecte des savoirs-faire. Dors en paix mon ami Jean.
Marie-Thérèse et les enfants , recevez mes sincères condoléances et mes meilleures amitiés .
Nous présentons nos sincères condoléances à la famille
Un grand personnage Geromois
Encore une page qui se tourne
A la revoyure Monsieur.
« Les grandes gueules », « Les beaux gosses », c’était loin d’être des films avec vous (toi).
XL
Toutes mes condoléances à la famille.
Oui la roue tourne même pour ceux qui ont quitté Gérardmer depuis longtemps et se souvenaient de Jean Grossier.
Sincères condoléances à sa famille et tous les Géromois.
Grossier Jean. Il n’est pas sûr que le film les Grandes Gueules se soit fait sans lui, du moins là. Sans l’aide de ce petit homme de Gérardmer
qui fit tout et déploya des trésors de patience et d’habileté pour
que le film se fasse à Gérardmer et dans ces conditions. Le hasard de l’alphabet le place très honorablement derrière Giovanni. Cette place n’est aucunement usurpée. Il fut là avant le livre, pendant et après. Avant le film, pendant et après.
Dans cette salle de cinéma parisienne, au pied des Champs-Elysées, ce 22 octobre 1965, il n’y avait qu’un Vosgien, lui.
Que ce soit à Gerbépal ou à Gérardmer c’était toujours un grand moment de bonheur de le rencontrer.
Sincères condoléances à Madame Grossier, ses enfants et petits enfants.
Nous pensons bien à vous et ne l’oublierons pas.
Sincères condoléances à toute la famille
Toutes mes pensées dans ces moments douloureux
Sincères condoléances
Tu as été *gnomanesque*… Les Vosges m’ont adoptées grâce à toi !!… A la royure * ta *marguerite qui a appris la soyote avec toi !… Bisouxes
Adieu l artiste je vous ai connu un petit peu je sortais avec vos enfants sincères condoléances à toute la famille on ne vous oublieras jamais.
Il est des gens comme lui qui laissent tant de mémoire qu’ils restent éternels !
Très sincères condoléances à toute sa famille
Merci à Jean ce grand artiste qui m,a aidé à découvrir nos Vosges. Que de bons souvenirs. Repose en paix Jean
Sincères condoléances à toute sa famille
Je viens d’apprendre la triste nouvelle du décès de Jean..
« émigré » à Metz depuis 1963, je tiens à adresser mes sincères condoléances à tous ses proches.
Il a toujours été pour moi la personnalité, avec Claude Vanony, la plus représentative pour faire le renommée de notre Perle des Vosges.et le trait d’union entre Metz ma ville de résidence et Gérardmer ma ville natale.
Je lui voue mon plus profond respect..
Pierre Homeye
De tout cœur avec la famille en ces moments difficiles
Sincères condoleances
Amicalement
Que de souvenirs de jeunesse , je regardais émerveillée ce très beau couple danser et jouer lorsque j’accompagnais mon papa qui était un très bon ami de Jean. Il avait choisi ses photos pour ses pochettes de disques et surtout écrit les textes de son dernier livre d’images des Vosges.
Avec mes deux sœurs et notre maman, nous venons présenter à toute la famille nos sincères condoléances, courage dans cette douloureuse épreuve. Vous pouvez être très fiers de votre papa, papy qui est parti rejoindre ses amis Vosgiens pour un couaroye.
Respectueusement la famille de Camille
Fascinés… étaient mes yeux d’enfant lorsque je découvris, pour la première fois, le spectacle des Ménestrel de Gérardmer. Quand Jean se mit à chanter, de sa voix forte et claire, en duo avec sa belle partenaire, elle-même semblant issue des contes que je lisais alors, je me laissai emporter avec délice dans un monde nouveau, onirique et captivant.
Quelques années plus tard, chez mes parents, je me souviens du plaisir que j’éprouvais à l’entendre exposer l’intarissable foisonnement de sa créativité. Avide de ses paroles, je craignais seulement que sa visite soit trop courte ! Et quand, après un repas convivial, la soirée se terminait en musique et chansons, ces moments partagés avaient un peu le goût du bonheur.
Je crois que Jean, en sauvant tout ce qui pouvait l’être des traditions de nos ancêtres, fut l’homme providentiel qui rétablit le lien entre « le monde d’avant », dissout dans les affres de la guerre, oublié dans l’urgence de la reconstruction, et le monde contemporain. Il a, en quelque sorte, sauvé notre perspective temporelle.
Hugo a dit justement « L’avenir est une porte, le passé en est la clé ». A ce titre, Jean a donc réussi ce tour de force, comme une dernière facétie : quitter le présent en restant un homme d’avenir.
De tout cœur avec vous.
Nous présentons nos plus sincères condoléances à toute la famille.
Respectueusement
Corinne et Bernard Cael
Les visites de Jean à la maison puis à l’atelier de papa pour la fabrication des pélerines en drap de laine, restent dans ma mémoire… il y a bien longtemps pourtant !
Puis, ses sourires et ses clins d’oeil quand on se croisaient au magasin, en ville,… Jean a toujours eu un petit mot gentil pour mes parents et moi-même
Je vous embrasse tous fortement, Fabienne