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mardi 3 oct 2023
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Nicholas Meyer sera l’invité d’honneur du Festival International du Film Fantastique Communiqué

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Nicholas Meyer © Michael Muegel (2016)

Nicholas Meyer © Michael Muegel (2016)

 

Back to the Future
Scénariste, romancier et réalisateur à succès, Nicholas Meyer est avant tout un homme de l’avenir conjugué au présent. Futuriste, il fait le choix de la science-fiction dès son premier film en 1979, en s’attaquant à un genre fondateur, le voyage à remonter dans le temps, en compagnie d’une de ses figures tutélaires, H. G. Wells : C’était demain remporte de nombreux prix cette année-là, dont le Grand Prix au Festival d’Avoriaz.
Mais au-delà de la technicité du voyage, c’est sans aucun doute la force d’anticipation des mentalités qui fait la force de ce premier film, imposant avec charme et élégance une touche de féminisme novateur pour l’époque.
« Art is a dictatorship, but without fans, there’s no Star Trek »
En 1982, c’est avec le deuxième opus de l’équipage du vaisseau spatial USS Enterprise, Star Trek II : La Colère de Khan, considéré par d’aucuns comme le meilleur Star Trek de tous les temps qu’il impose sa légende. Là encore, au-delà des vaisseaux spatiaux et de l’utopie irénique de la saga, c’est la relation aux fans qui marque sans doute sa plus grande innovation, anticipant l’engagement des nouveaux médias contemporains avec leurs publics.
The Day After
C’est ensuite à la télévision qu’il accomplit une nouvelle révolution : en 1983, il réalise Le Jour d’après pour le network américain ABC : ce sera le téléfilm le plus regardé à ce jour avec plus de
100 millions de téléspectateurs lors de sa première diffusion. Cette fiction, qui imagine les effets dévastateurs d’une attaque nucléaire aux États-Unis, sera nommée quatorze fois aux Emmy
Awards. Le festival présentera à cette occasion le documentaire Television Event de Jeff Daniels, qui revient sur ce succès télévisuel.
En 2014, Nicholas Meyer signe Houdini, l’illusionniste, une mini-série en deux parties, adaptée de la biographie de son père Bernard C. Meyer sur le célèbre magicien, œuvre qui témoigne de son attirance ininterrompue pour le fantastique, qui semble couler dans les veines familiales. Ses mémoires, The View from the Bridge: Memories of Star Trek and a Life in Hollywood, ont été
publiées en 2009.
Le 29e Festival de Gérardmer se réjouit d’honorer cette année, en sa présence, une personnalité qui a marqué, par bien des aspects, l’univers de la science-fiction et l’imaginaire du cinéma américain.

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[caption id="attachment_183531" align="aligncenter" width="960"]Nicholas Meyer © Michael Muegel (2016) Nicholas Meyer © Michael Muegel (2016)[/caption]   Back to the Future Scénariste, romancier et réalisateur à succès, Nicholas Meyer est avant tout un homme de l’avenir conjugué au présent. Futuriste, il fait le choix de la science-fiction dès son premier film en 1979, en s’attaquant à un genre fondateur, le voyage à remonter dans le temps, en compagnie d’une de ses figures tutélaires, H. G. Wells : C’était demain remporte de nombreux prix cette année-là, dont le Grand Prix au Festival d’Avoriaz. Mais au-delà de la technicité du voyage, c'est sans aucun doute la force d’anticipation des mentalités qui fait la force de ce premier film, imposant avec charme et élégance une touche de féminisme novateur pour l’époque. « Art is a dictatorship, but without fans, there’s no Star Trek » En 1982, c’est avec le deuxième opus de l'équipage du vaisseau spatial USS Enterprise, Star Trek II : La Colère de Khan, considéré par d’aucuns comme le meilleur Star Trek de tous les temps qu’il impose sa légende. Là encore, au-delà des vaisseaux spatiaux et de l’utopie irénique de la saga, c’est la relation aux fans qui marque sans doute sa plus grande innovation, anticipant l’engagement des nouveaux médias contemporains avec leurs publics. The Day After C’est ensuite à la télévision qu’il accomplit une nouvelle révolution : en 1983, il réalise Le Jour d’après pour le network américain ABC : ce sera le téléfilm le plus regardé à ce jour avec plus de 100 millions de téléspectateurs lors de sa première diffusion. Cette fiction, qui imagine les effets dévastateurs d’une attaque nucléaire aux États-Unis, sera nommée quatorze fois aux Emmy Awards. Le festival présentera à cette occasion le documentaire Television Event de Jeff Daniels, qui revient sur ce succès télévisuel. En 2014, Nicholas Meyer signe Houdini, l’illusionniste, une mini-série en deux parties, adaptée de la biographie de son père Bernard C. Meyer sur le célèbre magicien, œuvre qui témoigne de son attirance ininterrompue pour le fantastique, qui semble couler dans les veines familiales. Ses mémoires, The View from the Bridge: Memories of Star Trek and a Life in Hollywood, ont été publiées en 2009. Le 29e Festival de Gérardmer se réjouit d’honorer cette année, en sa présence, une personnalité qui a marqué, par bien des aspects, l’univers de la science-fiction et l'imaginaire du cinéma américain. img28



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