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dimanche 24 sept 2023
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Les abeilles souffrent aussi de la canicule et du manque d’eau la sécheresse affame les abeilles

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ruches-apiculteur-epinal4Les abeilles souffrent comme nous de la canicule et de la sécheresse. Elles sont durement touchées par le changement climatique. Julien Vetter, apiculteur à Epinal et à Uxegney assure que la situation devient très compliqué pour ses ruches.

Le changement climatique bouleverse la vie des animaux. Les abeilles souffrent aussi de la chaleur et du manque d’eau en ce moment. Julien Vetter est apiculteur à Epinal et Uxegney, il constate que l’état de ses ruches se dégrade avec les fortes chaleurs et la sécheresse extrême qui touche le département. Le manque d’eau affecte la flore. Les abeilles ne trouvent pas de quoi se nourrir, les végétaux sont brûlés par la sécheresse et la chaleur.

Les abeilles ont besoin d’eau pour survivre et elles ont également besoin de nectar produit par les fleurs pour se nourrir, lequel se fait rare en période de canicule. Outre l’assèchement des points d’eau, des mesures de restrictions sont mise en place. L’apiculteur d’Epinal doit nourrir ses abeilles et la seule source d’eau ou l’apiculteur pouvait remplir ses bidons pour remplir leur abreuvoir a été fermée par ordre préfectoral, fontaine de la zone commerciale de Chavelot. « La situation est catastrophique pour nos ruches » assure-t-il.

Pourtant, cette période estivale est importante pour les abeilles qui doivent faire leurs provisions pour l’hiver. Quand il fait très chaud, les ouvrières, sont occupées à refroidir l’intérieur de la ruche pour maintenir une température de 34 degrés. Pour ventiler la ruches, les abeilles battent des ailes et s’épuisent rapidement et consomment toutes leurs provisions. L’inflation sur les produits n’arrange rien. « Vu l’inflation actuel sur le sucre qui nous sert à faire le sirop, cela est très difficile. Il est passé de 0,69 euro le kg à 0,75 euro le kg. » Les apiculteurs subissent les aléas climatiques.

Cette année, Julien Vetter n’aura fait que 16 kg de miel. La sécheresse amoindrie les récoltes de miel d’été, et fragilise aussi la récolte des abeilles qui peinent à se nourrir.

C.K.N.

ruches-apiculteur-epinal4Les abeilles souffrent comme nous de la canicule et de la sécheresse. Elles sont durement touchées par le changement climatique. Julien Vetter, apiculteur à Epinal et à Uxegney assure que la situation devient très compliqué pour ses ruches.

Le changement climatique bouleverse la vie des animaux. Les abeilles souffrent aussi de la chaleur et du manque d’eau en ce moment. Julien Vetter est apiculteur à Epinal et Uxegney, il constate que l’état de ses ruches se dégrade avec les fortes chaleurs et la sécheresse extrême qui touche le département. Le manque d’eau affecte la flore. Les abeilles ne trouvent pas de quoi se nourrir, les végétaux sont brûlés par la sécheresse et la chaleur. Les abeilles ont besoin d’eau pour survivre et elles ont également besoin de nectar produit par les fleurs pour se nourrir, lequel se fait rare en période de canicule. Outre l’assèchement des points d’eau, des mesures de restrictions sont mise en place. L’apiculteur d’Epinal doit nourrir ses abeilles et la seule source d’eau ou l’apiculteur pouvait remplir ses bidons pour remplir leur abreuvoir a été fermée par ordre préfectoral, fontaine de la zone commerciale de Chavelot. « La situation est catastrophique pour nos ruches » assure-t-il. Pourtant, cette période estivale est importante pour les abeilles qui doivent faire leurs provisions pour l’hiver. Quand il fait très chaud, les ouvrières, sont occupées à refroidir l’intérieur de la ruche pour maintenir une température de 34 degrés. Pour ventiler la ruches, les abeilles battent des ailes et s’épuisent rapidement et consomment toutes leurs provisions. L’inflation sur les produits n’arrange rien. « Vu l’inflation actuel sur le sucre qui nous sert à faire le sirop, cela est très difficile. Il est passé de 0,69 euro le kg à 0,75 euro le kg. » Les apiculteurs subissent les aléas climatiques. Cette année, Julien Vetter n’aura fait que 16 kg de miel. La sécheresse amoindrie les récoltes de miel d’été, et fragilise aussi la récolte des abeilles qui peinent à se nourrir. C.K.N.



2 réactions sur “Les abeilles souffrent aussi de la canicule et du manque d’eau

  1. Schmit

    Les Préfets ne sont pas sans savoir que les abeilles sont l’avenir de l’humanité et qu’ il faut les préserver à tout prix…
    Ayant la chance d’avoir un jardin, je dispose quelques soucoupes d’eau par-ci par-là et je garde précieusement une petite parcelle de fleurs de prairie que j’arrose avec l’eau de pluie de la citerne. Elles continuent de butiner mais sont beaucoup moins nombreuses que d’habitude hélas…
    Si seulement tous ces constructeurs de chalets avaient la bonne idée d’adapter une citerne à leurs constructions et de réserver une petite parcelle de terre pour y semer des fleurs sauvages pour les abeilles, ce serait judicieux. En expliquant aux loueurs d’été que les abeilles sont précieuses et qu’ils n’oublient pas d’arroser ces fleurs , ça limiterait la casse et peut-être qu’ils changeraient de comportement …

    répondre
  2. Angelika W.

    Merci beaucoup pour cet article!

    … et pas que les abeilles souffrent!
    – tous les insectes, tous les animaux, toutes les plantes … bref toute la faune et flore est concernée.

    Il faut leur aider au maximum possible – leurs vies et les nôtres sont inséparablement liées.

    Tout ce qui est nuisible à l’être humain l’est aussi pour la planète.
    Et tout ce qui est nuisible à la planète l’est aussi pour les humains.

    L’être humaine fait parti de la nature, ne puisse pas survivre sans elle.
    Par contre la nature, notre planète, pourrait très bien survivre sans les êtres humains.
    – ça, il ne faut jamais oublier!

    Quand est-ce que nous allons vraiment comprendre cela?
    Quand est-ce que nous changerons la donne en vérifiant et modifiant nos listes des priorités? Chacun et chacune de nous.

    Je ne dis pas que c’est facile, mais c’est possible.
    Nous pouvons apprendre de nos erreurs et fautes du passé. Ca fait partie du procéssus de l’apprentissage.

    Arrêtons de nous reprocher nos fautes et erreurs réciproquement et essayons de chercher ensemble des solutions. De la toute petite jusqu’à la très grande – selon les possibilités de chacun et chacune.

    Chaque goutte d’eau compte
    – chaque être vivant compte
    – chaque individu compte

    – chaque geste compte!

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