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mercredi 27 sept 2023
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Vente du Cottage Saint Rémi : il y a de l’eau dans le gaz entre la mairie de Gérardmer et le Réseau Bio Grand Est Un projet écarté sans explications concrètes et un projet dans la course dont on ne sait pas grand chose...

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E. Boon

E. Boon

 Bio Grand Est et le GAB 88 avaient convoqué la presse ce mardi après-midi sur le site du Cottage St Rémi, à Martimpré, récemment mis en vente par la commune de Gérardmer.

Selon les informations transmises cet après-midi par Éric Boon, deux acheteurs se sont manifestés avec deux projets distincts, dont l’un a été expertisé (et donc soutenu) par Bio Grand Est (BGE) et le Groupement des Agriculteurs Bio des Vosges (GAB )88 : il s’agit de la création d’une ferme maraichère cultivant la diversité sur petite surface avec un plan d’action sur plusieurs saisons. Un projet que le GAB 88 et Bio Grand Est souhaitaient appuyer et détailler au maire de Gérardmer qui n’a malheureusement pas donné suite à la demande d’entretien de Bio Grand Est, dont le vice-président Eric Boon ne décolère pas. Ce mardi après-midi, il a déposé une lettre ouverte à la municipalité avec l’espoir que « la mairie de Gérardmer revoit peut-être sa copie avant une décision définitive« .

Une candidature solide mais probablement survolée

Pour mémoire, et comme le rappelle Éric Boon, le GAB et Bio Grand Est avaient rencontré la mairie il y a un an environ pour lui proposer de l’aider, l’accompagner, la conseiller et la soutenir dans les projets d’installations agricoles et dans la fourniture d’aliments bios à destination des restaurations collectives dans le cadre de la loi « Egalim ». « La mairie nous avait alors informé qu’elle décidait de céder un terrain avec bâtiment pour une installation agricole, à savoir le Cottage Saint Rémy. Une excellente résolution et une bonne nouvelle pour le BGE qui se propose d’étudier et sélectionner une candidature compétente à travers l’un de nos trente salariés qui est spécialisé dans le domaine du maraîchage bio. Une candidature nous est parvenue, que nous avons accompagnés afin d’étudier faisabilité du projet, ressources en eau, analyses des sols etc. Nous avons pour cela effectué trois visites des lieux, qui ne sont d’ailleurs toujours pas vidés aujourd’hui, contrairement à ce qui nous avait été annoncé… » précise le vice-président de BGE.

Une candidature qui, selon le GAB et BGE, « paraît très réaliste » : « il s’agit d’un couple qui a déjà fait preuve de compétence dans le maraîchage bio, qui a une capacité financière suffisante et qui est bien intégré dans le réseau des maraichers bios, sans quoi rien n’est véritablement possible. Et bien entendu, ce projet a été déposé dans les délais impartis ». Malgré les démarches entamées, BGE est informé début juillet par la mairie que les visites du site étaient clôturées et qu’une décision sera prise fin juillet. « Fin juillet, pas de nouvelles. Fin août, des bruits commencent à nous parvenir et début septembre, nous apprenons que la mairie met en place jeudi 15 septembre une commission d’urbanisme afin de statuer sur la vente du bien à une candidature que nous ne connaissons pas ! Aucun agriculteur ne s’est manifesté pour une installation sur ce site, ni auprès de nous,ni même auprès de la Chambre d’Agriculture ! » déplore Éric Boon.

Un second projet qui reste nébuleux

« Il aurait pourtant été possible d’analyser ce second projet à travers un véritable savoir-faire de notre salarié qui accompagne 90% des projets de maraîchage bio en Lorraine (…) L’analyse aurait été objective et sincère. De plus, si un appel à candidature est « apparemment » ouvert mais en réalité limiter à un seul candidat, choisi d’avance, il fallait nous prévenir. Nous, BGE, aurions fait l’économie du temps de travail d’un salarié que nous finançons » poursuit le vice-président de GBE qui regrette également que les candidats expertisés n’aient pas été avertis que leur candidature n’était pas retenue. Et de conclure : « Nous fournissons ce travail d’expertise avec d’autres communes et collectivités avec qui nous avons des rapports plus honnêtes et constructifs : nous l’avons fait à Epinal, Saint Dié, Vittel, Mirecourt etc. C’est une procédure bien rodée, appréciée par les collectivités et qui donne habituellement satisfaction« .

La suite au prochain épisode, à savoir jeudi en commission d’urbanisme. Commission qui avait fait l’objet d’une demande de report de la part des deux représentants de l’opposition qui ne peuvent se rendre disponible… Et qui seront donc absents puisque la demande a été refusée.

 

[caption id="attachment_195037" align="aligncenter" width="960"]E. Boon E. Boon[/caption]

 Bio Grand Est et le GAB 88 avaient convoqué la presse ce mardi après-midi sur le site du Cottage St Rémi, à Martimpré, récemment mis en vente par la commune de Gérardmer.

Selon les informations transmises cet après-midi par Éric Boon, deux acheteurs se sont manifestés avec deux projets distincts, dont l'un a été expertisé (et donc soutenu) par Bio Grand Est (BGE) et le Groupement des Agriculteurs Bio des Vosges (GAB )88 : il s'agit de la création d'une ferme maraichère cultivant la diversité sur petite surface avec un plan d’action sur plusieurs saisons. Un projet que le GAB 88 et Bio Grand Est souhaitaient appuyer et détailler au maire de Gérardmer qui n'a malheureusement pas donné suite à la demande d'entretien de Bio Grand Est, dont le vice-président Eric Boon ne décolère pas. Ce mardi après-midi, il a déposé une lettre ouverte à la municipalité avec l'espoir que "la mairie de Gérardmer revoit peut-être sa copie avant une décision définitive".

Une candidature solide mais probablement survolée

Pour mémoire, et comme le rappelle Éric Boon, le GAB et Bio Grand Est avaient rencontré la mairie il y a un an environ pour lui proposer de l'aider, l'accompagner, la conseiller et la soutenir dans les projets d'installations agricoles et dans la fourniture d'aliments bios à destination des restaurations collectives dans le cadre de la loi "Egalim". "La mairie nous avait alors informé qu'elle décidait de céder un terrain avec bâtiment pour une installation agricole, à savoir le Cottage Saint Rémy. Une excellente résolution et une bonne nouvelle pour le BGE qui se propose d'étudier et sélectionner une candidature compétente à travers l'un de nos trente salariés qui est spécialisé dans le domaine du maraîchage bio. Une candidature nous est parvenue, que nous avons accompagnés afin d'étudier faisabilité du projet, ressources en eau, analyses des sols etc. Nous avons pour cela effectué trois visites des lieux, qui ne sont d'ailleurs toujours pas vidés aujourd'hui, contrairement à ce qui nous avait été annoncé..." précise le vice-président de BGE. Une candidature qui, selon le GAB et BGE, "paraît très réaliste" : "il s'agit d'un couple qui a déjà fait preuve de compétence dans le maraîchage bio, qui a une capacité financière suffisante et qui est bien intégré dans le réseau des maraichers bios, sans quoi rien n'est véritablement possible. Et bien entendu, ce projet a été déposé dans les délais impartis". Malgré les démarches entamées, BGE est informé début juillet par la mairie que les visites du site étaient clôturées et qu'une décision sera prise fin juillet. "Fin juillet, pas de nouvelles. Fin août, des bruits commencent à nous parvenir et début septembre, nous apprenons que la mairie met en place jeudi 15 septembre une commission d'urbanisme afin de statuer sur la vente du bien à une candidature que nous ne connaissons pas ! Aucun agriculteur ne s'est manifesté pour une installation sur ce site, ni auprès de nous,ni même auprès de la Chambre d'Agriculture !" déplore Éric Boon.
Un second projet qui reste nébuleux
"Il aurait pourtant été possible d'analyser ce second projet à travers un véritable savoir-faire de notre salarié qui accompagne 90% des projets de maraîchage bio en Lorraine (...) L'analyse aurait été objective et sincère. De plus, si un appel à candidature est "apparemment" ouvert mais en réalité limiter à un seul candidat, choisi d'avance, il fallait nous prévenir. Nous, BGE, aurions fait l'économie du temps de travail d'un salarié que nous finançons" poursuit le vice-président de GBE qui regrette également que les candidats expertisés n'aient pas été avertis que leur candidature n'était pas retenue. Et de conclure : "Nous fournissons ce travail d'expertise avec d'autres communes et collectivités avec qui nous avons des rapports plus honnêtes et constructifs : nous l'avons fait à Epinal, Saint Dié, Vittel, Mirecourt etc. C'est une procédure bien rodée, appréciée par les collectivités et qui donne habituellement satisfaction". La suite au prochain épisode, à savoir jeudi en commission d'urbanisme. Commission qui avait fait l'objet d'une demande de report de la part des deux représentants de l'opposition qui ne peuvent se rendre disponible... Et qui seront donc absents puisque la demande a été refusée.
 



8 réactions sur “Vente du Cottage Saint Rémi : il y a de l’eau dans le gaz entre la mairie de Gérardmer et le Réseau Bio Grand Est

  1. Jean-Paul Petit

    Voilà une information qui ne manquera pas de surprendre l’ensemble de la population de Gérardmer.
    Le cottage Saint-Rémi, ancienne colonie de vacances, aujourd’hui désaffecté, est la propriété de la commune de Gérardmer. A ce titre, la Commune a toute légitimité pour vendre ce bien public, au mieux de l’intérêt public gérômois, et donc pas seulement l’intérêt financier.
    Ce bâtiment est sis sur une propriété largement couverte de zones humides. Milieu sur lequel une activité de maraîchage biologique paraît bien adaptée.
    Il est étrange que le Maire n’ait pas répondu à l’offre évoquée. Si donc le Maire a reçu une autre offre d’activité agricole, il semble indispensable qu’il communique publiquement son point de vue.
    Si c’est un projet non agricole, du genre immobilier, qui est dans l’air, on peut craindre le pire.
    Il reste par conséquent à Monsieur le Maire la responsabilité de s’exprimer dans les meilleurs délais. La population a le droit de savoir ce qu’il advient de notre patrimoine commun.

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    1. Lexa

      Patience même si la vente est la prérogative du maire, il passe par une commission et le conseil municipal…au niveau transparence il n’y a pas mieux. Il fallait présenter un dossier prenant en compte plusieurs facteurs pas seulement la production

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  2. Mini

    Bonjour,
    Je suis une fois de plus , étonnée de voir notre municipalité agir dans l obscurité. En effet, un projet comme celui là est tout à fait dans l air du temps et comme « rien » ou pas » grand chose « n existe sur la commune, pourquoi freiner ? Pourquoi ce manque cruel de transparence vis à vis de tous ? On peut se poser des questions !!!!
    Est ce que la plus value pour la commune est l immobilier à outrance (déjà fortement évoqué ces derniers temps) ou bien le circuit court, le bio, le bien être des habitants et des touristes ?
    Ça pedale à l envers ! Et lorsque l immobilier d investissement se « calmera », que restera t il ?
    Reveillez vous la municipalité !

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  3. Houot

    Bonjour,

    je pense qu’une mobilisation générale doit être faite pour éviter qu’un promoteur immobilier soit l’acquéreur de ce cottage et que ce domaine soit réservé à l’agriculture BIO. il faut faire grand bruit du rejet du projet d’agriculture bio auprès des médias et des réseaux sociaux. Je viens d’écrire un mot au maire de Gérardmer. Le nombre d’opposant à un projet peut le faire capoter, si celui-ci est de vendre ce domaine à un promoteur immobilier, il faut réagir vite et en nombre.

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    1. Lexa

      Incroyable..encore une manifestation alors que vous ne connaissez rien du projet retenu par la commission et qui sera présenté en conseil municipal….votre projet ne concerne apparemment que la production alors actuelle le développement du territoire est également à prendre en compte

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