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mercredi 7 juin 2023
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Quel avenir pour la station de Gérardmer ? Un premier point d’étape et des pistes de réflexion Crise énergétique , inflation et dérèglement climatique auront eu raison du modèle économique de la station

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Mauselaine puverture décembre 2022 (4)

Lundi soir, le maire de Gérardmer avait réuni un conseil d’exploitation de la station de ski auquel étaient  également invités les représentants des socioprofessionnels locaux ainsi que le directeur de l’ESF locale Thierry Bastien. L’objectif était de faire avec eux un premier bilan, un point étape avant d’évoquer la future orientation de la station et recueillir leurs avis éventuels.

Dans le contexte économique et environnemental actuel, le point d’équilibre financier ne peut plus être atteint. Et si Stessy Speissmann Mozas a affirmé sa volonté d’effectuer une transition en douceur et « une sortie propre du produit neige« , il va falloir agir vite car, cette année encore, il sera nécessaire de piocher dans le budget général de la Ville pour subvenir aux besoins du budget annexe des pistes après une mauvaise saison d’hiver. Une de plus ! En effet, il faut se rendre à l’évidence et c’était d’ailleurs en grande partie l’objet de ce conseil : le modèle d’exploitation de la station de Gérardmer est devenu obsolète, la faute à un mauvais cocktail, particulièrement indigeste, à une succession d’événements indésirables…

Un rachat qui pèse encore sur l’encours de la dette

C’est ainsi que l’évoquait ce mercredi le premier magistrat, rappelant tout d’abord que la station avait été reprise en 2008 pour un coût s’élevant à 11 millions d’Euros (non négociable). Entre 2008 et 2017, de nombreux investissements ont dû être réalisés pour maintenir et améliorer l’offre pour un montant d’environ 13 millions d’Euros. Un emprunt avait été nécessaire à l’époque pour le rachat qui pèse encore aujourd’hui (fin de l’échéance du remboursement en 2036) avec un encours de la dette globale de la station qui s’élève à 16 millions d’Euros, soit 1,5 millions d’Euros à rembourser chaque année.

« Le Préfet va probablement mettre le holà »

Les mauvaises saisons successives ont également fait mal : pas de neige en 2019-2020, puis la période COVID avec notamment un prêt contracté pour passer 2020-2021 et l’obligation de combler le manque à gagner sur les dernières saisons en piochant dans le budget général de la commune pour un montant total de 3 millions d’Euros. « Le Trésorier était d’ailleurs présent lundi à ce sujet. Le fait de réinjecter de l’argent de la commune sur la station doit être exceptionnel. En 2023, ça va pourtant être pareil et le Préfet va probablement mettre le holà. Et de tout façon, moralement, cela pose problème, car à ce moment-là ce sont les impôts des Gérômois qui servent à combler ce déficit, car si le budget de la station est mis à mal, c’est le budget général qui est mis à mal et ce que nous mettons là-haut (à la station NDLR), c’est aussi ce que je ne peux pas utiliser en bas, pour refaire des routes ou des trottoirs, en aides ou en subventions etc. » explique le maire de Gérardmer.

Un modèle obsolète et un point d’équilibre qui ne peut plus être atteint

Selon les chiffres de la comptabilité de la commune, que semble confirmer une étude commandée à un organisme privé, dans le contexte actuel prenant en compte dérèglement climatique, inflation et crise énergétique (sans oublier l’augmentation des charges salariales évoquée lors du dernier conseil municipal), le point d’équilibre pour la station (rappel : ski alpin et nordique) nécessiterait un chiffre d’affaire de 5 millions d’Euros auxquels il faudrait ajouter 500 000 Euros d’investissements récurrents et entretiens courants. Soit un total de 5,5 millions d’Euros. Les projections pour une excellente saison de ski sont de de 5 millions d’Euros, ce qui ne sera pas atteint en 2023, loin s’en faut, et qui ne pourra à priori plus être atteint en l’état actuel des choses. « Il n’y a pourtant pas de luxe là-haut, mais il fallait que chacun prenne en compte ces chiffres, prenne conscience de la situation et qu’en conclusion, le modèle actuel ne fonctionne plus » poursuit Stessy Speissmann Mozas.

Trouver une nouvelle gouvernance ?

Des pistes de réflexion ont néanmoins été avancées lundi soir, que le maire résumait ainsi : transformation et diversification de l’offre en la faisant évoluer vers quelque chose de plus global avec également un modèle plus économe et une diminution progressive du nombre de pistes. Une évolution de la politique tarifaire doit être envisagée également, et pourquoi pas trouver une nouvelle gouvernance en attirant de nouveaux partenaires publics et privés. « Dans certaines stations en Autriche, les socioprofessionnels reversent également un pourcentage de leur chiffre d’affaires à la station... » conclut Stessy Speissmann après ce premier tour d’horizon des éventuels remèdes à appliquer…

Mauselaine puverture décembre 2022 (4) Lundi soir, le maire de Gérardmer avait réuni un conseil d'exploitation de la station de ski auquel étaient  également invités les représentants des socioprofessionnels locaux ainsi que le directeur de l'ESF locale Thierry Bastien. L'objectif était de faire avec eux un premier bilan, un point étape avant d'évoquer la future orientation de la station et recueillir leurs avis éventuels.

Dans le contexte économique et environnemental actuel, le point d'équilibre financier ne peut plus être atteint. Et si Stessy Speissmann Mozas a affirmé sa volonté d'effectuer une transition en douceur et "une sortie propre du produit neige", il va falloir agir vite car, cette année encore, il sera nécessaire de piocher dans le budget général de la Ville pour subvenir aux besoins du budget annexe des pistes après une mauvaise saison d'hiver. Une de plus ! En effet, il faut se rendre à l'évidence et c'était d'ailleurs en grande partie l'objet de ce conseil : le modèle d'exploitation de la station de Gérardmer est devenu obsolète, la faute à un mauvais cocktail, particulièrement indigeste, à une succession d'événements indésirables...

Un rachat qui pèse encore sur l'encours de la dette

C'est ainsi que l'évoquait ce mercredi le premier magistrat, rappelant tout d'abord que la station avait été reprise en 2008 pour un coût s'élevant à 11 millions d'Euros (non négociable). Entre 2008 et 2017, de nombreux investissements ont dû être réalisés pour maintenir et améliorer l'offre pour un montant d'environ 13 millions d'Euros. Un emprunt avait été nécessaire à l'époque pour le rachat qui pèse encore aujourd'hui (fin de l'échéance du remboursement en 2036) avec un encours de la dette globale de la station qui s'élève à 16 millions d'Euros, soit 1,5 millions d'Euros à rembourser chaque année.

"Le Préfet va probablement mettre le holà"

Les mauvaises saisons successives ont également fait mal : pas de neige en 2019-2020, puis la période COVID avec notamment un prêt contracté pour passer 2020-2021 et l'obligation de combler le manque à gagner sur les dernières saisons en piochant dans le budget général de la commune pour un montant total de 3 millions d'Euros. "Le Trésorier était d'ailleurs présent lundi à ce sujet. Le fait de réinjecter de l'argent de la commune sur la station doit être exceptionnel. En 2023, ça va pourtant être pareil et le Préfet va probablement mettre le holà. Et de tout façon, moralement, cela pose problème, car à ce moment-là ce sont les impôts des Gérômois qui servent à combler ce déficit, car si le budget de la station est mis à mal, c'est le budget général qui est mis à mal et ce que nous mettons là-haut (à la station NDLR), c'est aussi ce que je ne peux pas utiliser en bas, pour refaire des routes ou des trottoirs, en aides ou en subventions etc." explique le maire de Gérardmer.

Un modèle obsolète et un point d'équilibre qui ne peut plus être atteint

Selon les chiffres de la comptabilité de la commune, que semble confirmer une étude commandée à un organisme privé, dans le contexte actuel prenant en compte dérèglement climatique, inflation et crise énergétique (sans oublier l'augmentation des charges salariales évoquée lors du dernier conseil municipal), le point d'équilibre pour la station (rappel : ski alpin et nordique) nécessiterait un chiffre d'affaire de 5 millions d'Euros auxquels il faudrait ajouter 500 000 Euros d'investissements récurrents et entretiens courants. Soit un total de 5,5 millions d'Euros. Les projections pour une excellente saison de ski sont de de 5 millions d'Euros, ce qui ne sera pas atteint en 2023, loin s'en faut, et qui ne pourra à priori plus être atteint en l'état actuel des choses. "Il n'y a pourtant pas de luxe là-haut, mais il fallait que chacun prenne en compte ces chiffres, prenne conscience de la situation et qu'en conclusion, le modèle actuel ne fonctionne plus" poursuit Stessy Speissmann Mozas.

Trouver une nouvelle gouvernance ?

Des pistes de réflexion ont néanmoins été avancées lundi soir, que le maire résumait ainsi : transformation et diversification de l'offre en la faisant évoluer vers quelque chose de plus global avec également un modèle plus économe et une diminution progressive du nombre de pistes. Une évolution de la politique tarifaire doit être envisagée également, et pourquoi pas trouver une nouvelle gouvernance en attirant de nouveaux partenaires publics et privés. "Dans certaines stations en Autriche, les socioprofessionnels reversent également un pourcentage de leur chiffre d'affaires à la station..." conclut Stessy Speissmann après ce premier tour d'horizon des éventuels remèdes à appliquer...




43 réactions sur “Quel avenir pour la station de Gérardmer ? Un premier point d’étape et des pistes de réflexion

  1. André Francois

    Ce n’est pas nouveau … déjà fin 2013… nous étions plusieurs a avoir fait le constat d’un endettement au delà de l’acceptable pour le domaine skiable…

    La faillite est désormais proche en 2023… ???

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  2. L hermite

    Taxer les commerçants de la mauselaine qui se vante de s en mettre plein les poches et vive le tourisme haha et pour un maire socialiste y devrait se rejouir que les salariés augmente

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  3. Big's

    Si le forfait était plus cher et que des activités étaient organisées l’été comme le VTT on en serait pas là. Si on regarde le lac blanc et la Bresse ils n’ont pas ce genre problèmes à ma connaissance.

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  4. Bingo.

    Equation pas simple à gérer.
    Sans vouloir ostraciser, pourquoi pas effectivement demander une participation à toutes les catégories socio-professionnelles ou structures qui profitent directement de la manne touristique. Loueurs, commercants, hoteliers restaurateurs, office de tourisme,…
    Si le domaine ferme, ils seront les premiers à en payer les pots cassés.
    ( 1 euro dépensé sur le domaine = 5 ou 6 euros dépensé par ruissellement ).

    répondre
  5. proudhon

    Prendre l’argent là où il se trouve :

    – groupements de chalets touristiques, locations saisonnières,
    – grands hôtels-restaurants,
    – taxe de séjour
    – parkings payants pour non-geromois
    – commerces à vocation non alimentaire

    Et cesser de tout miser sur le tourisme qui finira par se casser la figure : faire venir des entreprises avec de vrais objectifs de production et d’embauche quitte à défiscaliser temporairement, changer le modèle économique geromois qui ne repose que sur une vieille nostalgie.

    répondre
    1. Houlà.

      Yaka.
      On va vous confier la mission de faire venir des entreprises.
      A . Dans un pays qui a perdu 2.6 millions d’emplois industriels en 40 ans.
      B. Dans un fond de vallée.
      C. Loin des grands axes de transport.

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  6. AD

    Cela fait des années que le domaine skiable ne cesse de s’améliorer au niveau matériel: télésiège ultra performant, canons à neige, création de pistes de ski,…Alors que depuis plusieurs années, on constate un manque de neige et on parle de plus en plus du réchauffement climatique !!
    Où est le bon sens là dedans ?
    Ce super télésiège aurait déjà du être utilisé en été et ce depuis plusieurs années, afin de permettre aux personnes des ballades sur les hauts ou autres et de créer des activités secondaires …..c’est seulement en 2022 que l’on se réveille !!!
    Pourquoi avoir autant investit alors que le réchauffement climatique ne date pas d’hier ??
    On marche sur la tête !
    Et cette mauvaise gestion qui va la payer ? Nous les Géromois victimes d’un mauvais fonctionnement, encore une fois !!
    On a voulu faire de Gérardmer une station semblable aux Alpes !
    STOP ! aux abus, aux apparats, aux débordements financiers concernant le ski.
    Revenons aux problèmes de tous les jours, l’amélioration des routes, de la sécurité, de l’habitat,….tout simplement A NOUS Gérômois oubliés !
    Redescendez sur terre. Merci

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    1. Vervisch

      En plein accord avec votre commentaire le réveil suite à la mauvaise gestion de la municipalité va être malheureusement difficile.
      Je prévois également un éclatement de la bulle immobiliere, moins de touristes l’hiver, donne moins de locations immobilières, moins de locations, moins de revenus, provoquera une impossibilité de rembourser les prêts immobiliers contractés pour les nouvelles constructions, ce qui provoquera une chute faramineuse de la valeur des biens…
      Par contre les prix serons plus accessibles pour les jeunes geromois et ça c’est une très bonne nouvelle.

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      1. à ke kuku.

        Il est clair que ceux qui avaient bati un business plan sur emprunts, en investissant dans un chalet à 1.2 millions d’euros loué 40 semaines par an, vont commencer à transpirer…

        répondre
        1. Jacques Litaize

          C’est possible en effet. Cependant, la saison d’hiver ce n’est que quelques semaines dans l’année, et je ne suis pas sûr que les locataires de ce type de chalet viennent à Gérardmer essentiellement pour faire du ski. On verra bien.

          répondre
  7. André Francois

    Compenser 1 à 2 millions d’euros par an est quasi insurmontable…
    Sans compter que l’hiver sans neige approche à grands pas…

    La situation est critique…

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  8. David Marie France

    Alors que beaucoup de communes appliquent la Taxe foncière sur les résidences secondaires, pourquoi ne pas l’appliquer à Gerardmer….?
    D’autres villes l’ont déjà instaurée en 2022.(ce serait une rentrée d’argent non négligeable )
    Les Géromois n’ont pas à subir certaines dépensent excessives de la commune, comme la station ou la piscine essentiellement basées sur le tourisme.!!!!

    répondre
  9. jean luc

    Sachez que les proprétaires de résidences secondaires paient la taxe foncière ET la taxe d’habitation
    Et comme à Gérardmer il y a énormément de résidence secondaire, la commune ne doit pas être malheureuse financièrement.

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  10. David Marie France

    Évidemment que les résidences secondaires paient les taxes d’habitation, comme les taxes foncières, je me suis mal expliquée, et je m’en excuse…..
    Ce que je voulais suggérer à la mairie de Gerardmer, c’est la possibilité de majorer de 50% la Taxe d’habitation des résidences secondaires, comme certaines communes l’ont fait .

    répondre
    1. Jacques Litaize

      La commune a je crois demandé à faire partie des villes où il sera possible de majorer la taxe d’habitation (jusqu’à 60 %). Je serais fort surpris que des communes aient déjà pratiqué cette hausse, car cela ne pourra se faire qu’à partir de 2024.

      répondre
      1. Bingo.

        En ésperant que cela ne s’appilque que sur la partie locations saisonnieres.
        Est t’il possible aussi d’augmenter la taxe de séjour et de faire en sorte que cette PARTIE d’augmentation aille dans les caisses de la commune et n’aille pas abonder davantage celle de l’ office de tourisme ?

        répondre
      2. David Marie France

        Je vous confirme que plusieurs communes ont déjà appliqué cette surtaxe…..Je peux vous le prouver…..
        Il me semble que notre ville ayant beaucoup d’endettement, il serait plus juste de faire payer les gens qui construisent des chalets à plusieurs milliers d’euros, voir des millions pour certains d’entre eux.
        Ce serait , me semble t’il une rentrée d’argent non négligeable pour notre ville.

        répondre
        1. Jacques Litaize

          Eh bien j’aimerais connaître vos sources, ainsi que le nom des communes ayant surtaxé les résidences secondaires, puisque c’est manifestement impossible à Gérardmer du moins pour cette année.

          répondre
  11. Greg

    Pour moi, je pense que de ne pas développer l’activité de la station hors saison hivernale est une énorme erreur ! La Schlust et la Bresse l’ont fait et se porte bien mieux !

    répondre
    1. à ke kuku.

      Ne pas se faire d’illusions.
      Le développement d’ activités estivales ne compenseront JAMAIS les pertes économiques engendrées par la fermeture éventuelle de la station .

      répondre
  12. Jean-Paul Petit

    Il est clair que dès le début, le ver était dans le fruit. Etait-ce le rôle d’une mairie d’accaparer une activité de loisirs?
    Reconnaissons-le, nous nous sommes lourdement trompés. Et pas seulement la municipalité.
    On a voulu se prendre pour une grande station alpine, on a voulu faire briller la Perle des Vosges. Un peu de prétention par ici, un soupçon de vanité par là.
    On a construit des châteaux en Espagne, et nous voilà Grosjean comme devant. Cassé, le pot de lait.
    La grenouille voulait se faire aussi grosse que le boeuf. Raté. La chétive pécore enfla si bien qu’elle creva.
    Crevée en effet, la bulle spéculative. Il nous reste, dans le paysage, les « chalets alpins » et le cortège de désagréments qui vont avec.

    répondre
    1. Bingo.

      Trés facile à dire après coup.
      Si la commune n’avait pas du reprendre en catastrophe la gestion de la station derriere le court épisode Maulin, aucun privé n’aurait prit le relais et elle aurait été demantelée.

      Ce qui plombe en plus les comptes, independamment de la partie climatique et de l’épisode Covid, c’est la tres tres forte hausse de l’energie electrique dont le prix est desormais aligné sur celui du gaz.
      Merci à la soumission de Macron à ses maitres Allemands.

      répondre
      1. lamisol

        Il y a actuellement une commission enquête parlementaire sur les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France .
        En France, pour des raisons électorales, pour exister, pour avoir des postes, pour des intérêts particuliers … on n’a nullement besoin de nos amis allemands pour prendre des mesures contre l’intérêt général.
        Triste de la part des socialistes et des soit disant verts..

        répondre
        1. Bingo.

          Sauf que ces mesures ont été prises sous la double pression des allemands et d’EELV. Le tout sous la coupable et entiére responsabilité des socialistes et de Macron.
          Jamais un de Gaulle n’aurait accepté cette quadruple trahison.
          > Perte de notre souveraineté energetique.
          > Abandon programmé, progressif, et prématuré de notre nucleaire.
          > Alignement de notre electricité sur le prix du gaz .
          > Obligation pour Enedis de vendre son energie à perte à des traders., Lesquels ensuite nous la revendent à 5 fois son prix de revient.

          Conséquence, l’ensemble du tissu economique de notre pays se retrouve en très forte difficulté. Sans parler de la dégringolade du pouvoir d’achat des francais.

          Tous ces traitres à la patrie méritent à minima de passer devant la justice.

          répondre
          1. Jean-Paul Petit

            Voilà un point de vue parfaitement objectif et pondéré, auquel je souscris à 99%.
            Petite réserve: les traîtres en question ont été élus démocratiquement et exercent leur pouvoir selon les institutions voulues par le Général. Le peuple des électeurs a eu 5 ans pour s’apercevoir de quels maîtres Macron et ses sbires sont les serviteurs. Ils l’ont pourtant réélu. Et voilà que maintenant, ils braillent dans les rues et les campagnes comme des veaux qu’on égorge.
            Faut assumer ses choix, camarades. Plus que 4 ans à faire pénitence pour ses erreurs.
            Pendant ce temps, il ne se passe guère de mois sans que nos fleurons industriels les plus sensibles soient bradés à notre suzerain: hier Exxelia, puisTRAD, aujourd’hui Segault.
            Tout va très bien, Madame la Marquise…

    2. Jacques Litaize

      Je crois surtout qu’exploiter un domaine skiable est une activité commerciale qui n’est pas dans la vocation d’une collectivité publique. Je sais bien que la reprise en régie a été contrainte par les circonstances, mais elle n’aurait dû être qu’un intermède dans la recherche rapide d’un exploitant privé, engageant ses propres deniers et s’appuyant sur son savoir-faire. Et si on trouve aucun privé pour relever le défi, ce n’est sûrement pas une commune qui peut y arriver, il faut arrêter les frais.

      répondre
  13. Flora V

    Au delà de l’aspect financier il est important que la commune se questionne sur l’avenir de ses paysages en lien avec l’évolution de la station de ski et du réchauffement climatique. Pour que la qualité de vie reste la même et que la commune reste attrayante il est nécéssaire de réfléchir à cela dès maintenant et d’arreter l’imperméabilisation des sols et des constructions. Les touristes recherchent avant tout des paysages forestiers et verdoyant !
    A ce titre des actions on déjà été porté sur la commune par l’état et de nombreuses réponses existent déjà :
    >> un atelier des territoire sur la vie en montagne à l’heure du réchauffement climatique notamment : https://www.atelier-territoires.logement.gouv.fr/IMG/pdf/27-03-17_pour_bat-ateliers_montagne-mise_en_page_plaquette-lbv.pdf

    répondre
    1. Jean-Paul Petit

      Ah bon, « les touristes recherchent des paysages forestiers et verdoyant »? Hé ben ils sont mal tombés!
      En été, un lac à moitié vide pour cause de sécheresse, en hiver de rares plaques de neige à canon grise, sale et dure comme du béton, en toutes saisons des forêts de plantation ravagées par les scolytes…
      Vraiment nos « touristes » ne sont pas difficiles en matière de nature calme et verdoyante, ou alors on les aura trompés.
      Mais peut-être est-ce tout autre chose qui les attire à Gérardmer. Je me demande bien quoi.
      Au fond, je crois qu’ils s’en fichent du réchauffement climatique et de l’imperméabilisation des sols.

      répondre
      1. Flora V

        Je n’ai pas dit que Gérardmer dégageait actuellement une image de moyenne montagne préservée mais, je pense fortement que les touristes recherchent ça en décidant de partir en vacances à Gerardmer. Je souhaite seulement mettre en garde sur la préservation des paysages de moyenne montagne, et des possibilités de « réparation » tant qu’il est encore possible. L’évolution de la station de ski est une opportunité pour réfléchir à cela. Il y a des missions et des professions pour orienter les communes dans l’évolution de leurs paysages à long terme, et la commune pourrait saisir cette opportunité.

        répondre
        1. Jean-Paul Petit

          Flora, j’approuve pleinement votre mise en garde et votre volonté de réparation.
          Mais il est bien tard pour battre sa coulpe. Le mal est fait. La multitude des comités Théodule installés à grand renfort de subventions à tous les échelons administratifs pour « réfléchir et orienter » n’y changera pas grand’chose.
          Les ravages vont donc se poursuivre, car il faut bien remédier au naufrage financier de ladite station.
          Ce que j’en dis n’est ni objectif ni pondéré, c’est simplement ce que je pense, dussé-je me faire gronder par Bingo.

          répondre
  14. Lysivosges

    Le problème des stations gerardmer ou la bresse c est que c est déjà fermé durant plus de 6 mois… en suite vous montez en été comme en hiver, il y a des restaurants ou bar à profusion… chez vous non déjà votre problème de licence IV qui qu il n y a pas de concurrence tout est bouclé… et losque que vous vendez un commerce c est un fond ou des prix qui n ont pas mieux d’être…à part la haute saison vous êtes à la bresse il n y a rien… même pas un bus toutes les heures pour sortir sur gerardmer en toute sécurité…pourtant un Bus de 13h à minuit… losqu il y a des touristes vous les appelez « portefeuille sur pattes » l’ete dernier les geromois n ont pas arretez de les critiquer… du coup ils partent ailleurs…. je vous propose d aller au moleson, verbier, …. je peux vous accompagner et vous montrer l envers de decor … le lac noire en été ça tourne à plein tube….

    répondre
  15. Bla bla bla

    Prendre l’argent là où il est , c’est le bon sens…les feux d’artifice hebdomadaires que les commerçants geromois font pour les touristes ne sont sûrement pas gratuits et cet argent pourrait être mieux utilisé ailleurs, et ce n’est qu’un exemple….

    répondre
    1. solexine pour grimper toutes les belles collines.

      Cela est financé par un groupement privé et ce n’est donc pas de l’argent public.
      Personne ne va surveiller ce que vous mettez à titre personnel dans votre caddie.

      répondre
  16. guerre des hauts

    Gérardmer n’a jamais su gérer son domaine skiable, le seul qui a gérer correctement à été la famille Yung qui fut remerciée gracieusement. depuis c’est une calamité et un gouffre sans fond, incompétence et non visionnaire des responsables, gestion certainement inexistante qui a permis un certain détournement d’ argent incontrôlé. Ceci dit , la solution se trouve de l’ autre côté de Grouvelin , ou l’ hiver fut identique de chaque côté, je ne voudrais pas citer cette station qui s’en sort relativement bien pour cette saison 22/23 mais qui progresse depuis sa création , Alors , pourquoi ne pas vendre La Mauselaine à ce groupe, ou rattacher les deux domaines skiables , enfin les trois par l’ intermédiaire de la station du Lispach,

    répondre
    1. Houlà.

      Les stations de La Bresse et Gerardmer ne sont pas comparables.
      L’ Altitude de la Station Bressaude c’est 920 > 1350.
      Gerardmer c’est 770 > 1110.
      Le domaine de La Bresse a toujours beneficié de températures plus basses et d’un meilleur enneigement. Meme si cela a été un peu lissé récemment grace à l’emploi des canons à neige, la station de La Bresse a toujours eu cet avantage d’enneigement.

      répondre
      1. guerre des hauts

        Excusez loi , mais …. Gérardmer n’ a jamais su faire de la bonne neige à canon , malgré leurs investissements, et sauf l’ altitude , j’en conviens , il y a plus de mauvaise gestion que l’ excuse de la neige, çà fait des décennies que ça dure, laissez la gestion à des professionnels.

        répondre
        1. Houlà.

          Ce qui a permis de maintenir depuis des années la station Geromoise ouverte, c’etait l’installation de nouveaux canons à neige ainsi que la création d’une nouvelle reserve d’eau.
          Quand à votre idée de relier en cette période de vaches maigres et de réchauffement climatique, les domaines de Gerardmer et de la Bresse via Lischpach, elle est juste risible

          répondre
  17. guerre des hauts

    Combien de gens se sont moquer de JM Remy avec ses canons à neige au début de son aventure , même les patrons des stations des Alpes dont tous ces types ont suivis le mouvement. Alors les petits joueurs , au lit , il est 22h49.

    répondre

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