Les conseils s’enchaînent pour les élus de la Communauté de Communes Gérardmer Hautes Vosges (CCGHV) qui se sont réunis ce mercredi en mairie de Gérardmer, notamment afin de voter le budget de l’année 2023.
Globalement, l’ensemble des budgets ont été voté à l’unanimité par l’ensemble des élus. Seule petite exception, une abstention de la part d’André Jacquelin du groupe Gérardmer Notre Perle concernant le budget annexe « commerce » dédié au relais des Bûcherons. Budget qui s’élève à 97 262 € en investissement et 120 240 € en fonctionnement. Le conseiller du groupe Gérardmer Notre Perle a rappelé qu’il était en son temps défavorable à ce projet de Relais des Bûcherons qui s’est avéré être par la suite « une machine à déficit », même si aujourd’hui la vapeur semble s’inverser. Beaucoup d’espoirs sont fondés dans le nouveau fonctionnement et la nouvelle gérance des lieux promis à un avenir plus rose désormais, « je l’appelle de mes vœux et en accepte l’augure » conclut André Jacquelin. Et Damien Descoups, maire de Liézey, de rappeler que le Relais en question, une fois payé dans son intégralité, permettra en outre à la CCGHV d’être propriétaire d’un bâtiment en plein cœur de Village.
Pour en revenir aux autres budgets, le budget principal est réparti ainsi : 7 391 667 € en fonctionnement et 3 076 409€ en investissement. Pour le budget annexe « transport » : 132 446 € en fonctionnement (pas de section investissement). Concernant le budget annexe « Eau Potable », 2570290 € en fonctionnement et 1 744 085 € en investissement et pour le budget annexe « assainissement » 2 038 182 € en fonctionnement et 1 674 029 € en investissement. Concernant ces deux derniers budgets annexes, rappelons que deux études ont été lancées afin de faire face aux enjeux auxquels sont confrontées les collectivités concernant l’eau de manière générale (ressource, traitement etc.). Néanmoins, comme l’a précisé Frédéric Thomas, vice-président et maire de Granges-Aumontzey, on peut constater que « sur des compétences lourdes, les charges et l’emprunt sont relativement faibles, nous aurons donc plus facile à investir à l’avenir, ce qui fait sens sur notre communauté de communes » ; et légitime le choix d’en restreindre le nombre de communes et la taille du territoire, ajoutait le président de la CCGHV.
En dehors des comptes et sans être exhaustif, retenons que la Semaine Du Paysage (instiguée du temps de l’ancienne Communauté de Communes) sera de retour cette année. Cet événement qui a lieu traditionnellement tous les deux ans est programmé du 27 mai au 4 juin 2023 et aura pour thème « Paysage et énergie » avec des animations dans les différentes communes de la CCGHV. Dans un autre registre, les taux d’enlèvement des ordures ménagères restent stables alors que la redevance spéciale augmente de 10% (rappelons qu’elle ne concerne que les professionnels au-delà d’un certain volume par semaine). Corinne Mourot, élue de Granges-Aumontzey, a pour sa part fait remarquer qu’un gros travail de prévention et sensibilisation était sans doute à entreprendre concernant le tri des déchets, notamment chez les particuliers. Les poubelles parlent malheureusement d’elles-mêmes et notre territoire est à priori celui qui trie le moins dans le Grand Est. Il y a du pain sur la planche et des moyens sont progressivement mis en œuvre dans ce sens.
Les conseils s'enchaînent pour les élus de la Communauté de Communes Gérardmer Hautes Vosges (CCGHV) qui se sont réunis ce mercredi en mairie de Gérardmer, notamment afin de voter le budget de l'année 2023.
Globalement, l'ensemble des budgets ont été voté à l'unanimité par l'ensemble des élus. Seule petite exception, une abstention de la part d'André Jacquelin du groupe Gérardmer Notre Perle concernant le budget annexe "commerce" dédié au relais des Bûcherons. Budget qui s'élève à 97 262 € en investissement et 120 240 € en fonctionnement. Le conseiller du groupe Gérardmer Notre Perle a rappelé qu'il était en son temps défavorable à ce projet de Relais des Bûcherons qui s'est avéré être par la suite "une machine à déficit", même si aujourd'hui la vapeur semble s'inverser. Beaucoup d'espoirs sont fondés dans le nouveau fonctionnement et la nouvelle gérance des lieux promis à un avenir plus rose désormais, "je l'appelle de mes vœux et en accepte l'augure" conclut André Jacquelin. Et Damien Descoups, maire de Liézey, de rappeler que le Relais en question, une fois payé dans son intégralité, permettra en outre à la CCGHV d'être propriétaire d'un bâtiment en plein cœur de Village.
Pour en revenir aux autres budgets, le budget principal est réparti ainsi : 7 391 667 € en fonctionnement et 3 076 409€ en investissement. Pour le budget annexe "transport" : 132 446 € en fonctionnement (pas de section investissement). Concernant le budget annexe "Eau Potable", 2570290 € en fonctionnement et 1 744 085 € en investissement et pour le budget annexe "assainissement" 2 038 182 € en fonctionnement et 1 674 029 € en investissement. Concernant ces deux derniers budgets annexes, rappelons que deux études ont été lancées afin de faire face aux enjeux auxquels sont confrontées les collectivités concernant l'eau de manière générale (ressource, traitement etc.). Néanmoins, comme l'a précisé Frédéric Thomas, vice-président et maire de Granges-Aumontzey, on peut constater que "sur des compétences lourdes, les charges et l'emprunt sont relativement faibles, nous aurons donc plus facile à investir à l'avenir, ce qui fait sens sur notre communauté de communes" ; et légitime le choix d'en restreindre le nombre de communes et la taille du territoire, ajoutait le président de la CCGHV.
En dehors des comptes et sans être exhaustif, retenons que la Semaine Du Paysage (instiguée du temps de l'ancienne Communauté de Communes) sera de retour cette année. Cet événement qui a lieu traditionnellement tous les deux ans est programmé du 27 mai au 4 juin 2023 et aura pour thème "Paysage et énergie" avec des animations dans les différentes communes de la CCGHV. Dans un autre registre, les taux d'enlèvement des ordures ménagères restent stables alors que la redevance spéciale augmente de 10% (rappelons qu'elle ne concerne que les professionnels au-delà d'un certain volume par semaine). Corinne Mourot, élue de Granges-Aumontzey, a pour sa part fait remarquer qu'un gros travail de prévention et sensibilisation était sans doute à entreprendre concernant le tri des déchets, notamment chez les particuliers. Les poubelles parlent malheureusement d'elles-mêmes et notre territoire est à priori celui qui trie le moins dans le Grand Est. Il y a du pain sur la planche et des moyens sont progressivement mis en œuvre dans ce sens.
5 réactions sur “CCGHV : un budget qui fait l’unanimité”
Jean-Paul Petit
Concernant le Relais des Bûcherons, mon commentaire est que ce n’est pas le rôle d’une communauté administrative d’être le propriétaire d’un immeuble à vocation commerciale.
Il y a belle lurette que cet immeuble aurait dû être cédé aux exploitants du restaurant à un prix préférentiel, quitte à y laisser quelques plumes, car il y a un moment où il faut assumer ses erreurs.
Je ne sais ce qu’en pensent les Liézois, premiers concernés.
On pourrait faire une remarque similaire à propos du domaine skiable et de ses gabegies récurrentes, mais c’est une autre histoire.
Le relais des bucherons et le domaine skiable sont deux dossiers totalement différents et incomparables.
Créer à l’époque pour les pouhas un commerce de proximité multi activités ( épicerie, depot de pains, petite presse, café, petite restauration ) aurait été une excellenté idée.
Mais il n’y avait pas besoin d’investir autant dans un batiment existant
( 1 million d’euros, soit bas mot l’équivalent d’un montant de 1.3 ou1.4 millions en 2023 ).
Cette somme a entrainée un niveau de loyer trop élevé pour l’ensemble
des gérants qui ont tous mis les pouces les uns aprés les autres.
Le domaine skiable quand à lui est consideré comme d’utilité publique pour la quasi totalité de l’ économie locale. Sous réserve d’un niveau de perte acceptable pour une commune assez endettée.
J’ai aussi un très gros doute quand à l’idée de trouver un privé ( un mécène peut etre ) qui accepte de mettre des billes en 2023 dans une station de moyenne montagne .
Effectivement une bonne idée de départ pour les pouhas et la communauté de communes peut s’avérer moins rentable que prévue de part le coût final: dépassement de budget, avenants trop nombreux et/ou de retards, quand il ne s’agit pas d’études maladroitement effectuées.
Ceci étant, mieux vaut éviter de comparer une ligne budgétaire (inter) communale avec un budget familial au risque de provoquer des crises cardiaques. Les coût de la construction ont bien augmenté, et un budget d’un million d’Euro pour la construction d’un chalet « individuel » est désormais d’actualité sur Gérardmer.
Pour la régie municipale de ski, il faut noter que dans la configuration actuelle, la municipalité n’est pas autorisée sauf de manière exceptionnelle à couvrir les pertes; tout comme la dite régie n’abonde pas le budget communal en cas de résultat positif.
Une étude de meilleure rentabilité est prévue. Le réchauffement climatique étant ce qu’il est, des adaptations seront assurément nécessaires pour le domaine « skiable ». Pourvu que l’étude ne plombe pas le budget communal 😉
Je me permets de vous « renvoyer » sur les travaux du Shift Project ( cf JM Jancovici ): stratégies et résilience des territoires et notamment le cahier montagnes.
Bonjour,
Votre message a le mérite de soulever une question pertinente.
A l’heure de la rigueur budgétaire, qu’un EPCI deviennent propriétaire d’un bien générant des revenus est sans doute une bonne idée.
Au vu des prix au m2 et de leur évolution sur le long terme dans notre territoire n’est-ce pas là également un investissement intéressant ?Liézey a une altitude moyenne de 750 m 😉 , cf PAAD de Gérardmer.
De plus la CCGHV conserve la main sur un beau projet de centre bourg, ceci est de bonne augure car le privé n’est pas toujours exempt de reproches.
La gestion publique de l’eau sur les huit communes a été, par exemple, un élément facilitateur lors du transfert de la compétences eau.
Quant à la régie de ski de Gérardmer, plus que d’incriminer les gabegies, tout est relatif, il s’agit assurément de regarder du côté du réchauffement/dérèglement climatique.
Bien à vous
EPCI: établissement public de coopération inter communale
CCGHV: communauté de communes Gérardmer Hautes-Vosges
PADD: projet d’aménagement et de développement durable
Quant aux tri des déchets, depuis le retrait des sacs jaunes pour papiers, plastiques etc.. Celui-ci n’est plus fait correctement. Le bête sac distribué n’est d’aucune utilité. Pourquoi le sac s’est’il maintenu dans d’autres communautés de communes ? Même si nous devons l’amener nous même au bac de tri ces sacs sont us efficaces et plus hygiéniques et incitent à un meilleur tri.
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Concernant le Relais des Bûcherons, mon commentaire est que ce n’est pas le rôle d’une communauté administrative d’être le propriétaire d’un immeuble à vocation commerciale.
Il y a belle lurette que cet immeuble aurait dû être cédé aux exploitants du restaurant à un prix préférentiel, quitte à y laisser quelques plumes, car il y a un moment où il faut assumer ses erreurs.
Je ne sais ce qu’en pensent les Liézois, premiers concernés.
On pourrait faire une remarque similaire à propos du domaine skiable et de ses gabegies récurrentes, mais c’est une autre histoire.
Le relais des bucherons et le domaine skiable sont deux dossiers totalement différents et incomparables.
Créer à l’époque pour les pouhas un commerce de proximité multi activités ( épicerie, depot de pains, petite presse, café, petite restauration ) aurait été une excellenté idée.
Mais il n’y avait pas besoin d’investir autant dans un batiment existant
( 1 million d’euros, soit bas mot l’équivalent d’un montant de 1.3 ou1.4 millions en 2023 ).
Cette somme a entrainée un niveau de loyer trop élevé pour l’ensemble
des gérants qui ont tous mis les pouces les uns aprés les autres.
Le domaine skiable quand à lui est consideré comme d’utilité publique pour la quasi totalité de l’ économie locale. Sous réserve d’un niveau de perte acceptable pour une commune assez endettée.
) qui accepte de mettre des billes en 2023 dans une station de moyenne montagne .
J’ai aussi un très gros doute quand à l’idée de trouver un privé ( un mécène peut etre
Effectivement une bonne idée de départ pour les pouhas et la communauté de communes peut s’avérer moins rentable que prévue de part le coût final: dépassement de budget, avenants trop nombreux et/ou de retards, quand il ne s’agit pas d’études maladroitement effectuées.
Ceci étant, mieux vaut éviter de comparer une ligne budgétaire (inter) communale avec un budget familial au risque de provoquer des crises cardiaques. Les coût de la construction ont bien augmenté, et un budget d’un million d’Euro pour la construction d’un chalet « individuel » est désormais d’actualité sur Gérardmer.
Pour la régie municipale de ski, il faut noter que dans la configuration actuelle, la municipalité n’est pas autorisée sauf de manière exceptionnelle à couvrir les pertes; tout comme la dite régie n’abonde pas le budget communal en cas de résultat positif.
Une étude de meilleure rentabilité est prévue. Le réchauffement climatique étant ce qu’il est, des adaptations seront assurément nécessaires pour le domaine « skiable ». Pourvu que l’étude ne plombe pas le budget communal 😉
Je me permets de vous « renvoyer » sur les travaux du Shift Project ( cf JM Jancovici ): stratégies et résilience des territoires et notamment le cahier montagnes.
Bien à vous
Bonjour,
Votre message a le mérite de soulever une question pertinente.
A l’heure de la rigueur budgétaire, qu’un EPCI deviennent propriétaire d’un bien générant des revenus est sans doute une bonne idée.
Au vu des prix au m2 et de leur évolution sur le long terme dans notre territoire n’est-ce pas là également un investissement intéressant ?Liézey a une altitude moyenne de 750 m 😉 , cf PAAD de Gérardmer.
De plus la CCGHV conserve la main sur un beau projet de centre bourg, ceci est de bonne augure car le privé n’est pas toujours exempt de reproches.
La gestion publique de l’eau sur les huit communes a été, par exemple, un élément facilitateur lors du transfert de la compétences eau.
Quant à la régie de ski de Gérardmer, plus que d’incriminer les gabegies, tout est relatif, il s’agit assurément de regarder du côté du réchauffement/dérèglement climatique.
Bien à vous
EPCI: établissement public de coopération inter communale
CCGHV: communauté de communes Gérardmer Hautes-Vosges
PADD: projet d’aménagement et de développement durable
Quant aux tri des déchets, depuis le retrait des sacs jaunes pour papiers, plastiques etc.. Celui-ci n’est plus fait correctement. Le bête sac distribué n’est d’aucune utilité. Pourquoi le sac s’est’il maintenu dans d’autres communautés de communes ? Même si nous devons l’amener nous même au bac de tri ces sacs sont us efficaces et plus hygiéniques et incitent à un meilleur tri.