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dimanche 1 oct 2023
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Exercice canadairs à Gérardmer –  » D’autres pistes seront explorées pour favoriser les actions des moyens aériens » Communiqué de la Préfecture des Vosges

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ecopage canadair lac de Gérardmer tests (1)
Pour faire face au changement climatique qui étend le risque feux de forêt à l’ensemble du territoire, deux canadairs ont réalisé des tests d’écopage le mardi 4 avril 2023 à 14h00 sur le Lac de Gérardmer.

Rappel du contexte été 2022
L’épisode de fortes chaleurs de l’été 2022 et le niveau d’alerte au risque d’incendie de végétation ont généré des opérations très importantes de feux de forêts dans le département :
– Du 6 au 13 août 2022, 79 feux de végétation dont 12 incendies d’ampleur ont mobilisé :
– 1709 sapeurs-pompiers
– 585 engins de secours
– 116h d’interventions
Les incendies de forêts ont détruit près de 100 hectares dans le massif.
– Les interventions pour feux de végétation du service départemental d’incendie et de
secours des Vosges (SDIS88) se sont démultipliées, et les services d’incendie et de secours
de 9 départements de la zone est ont été appelés en renfort.
Suite à cette situation inédite, la préfète des Vosges a constitué des équipes
pluridisciplinaires de travail permettant de consolider les actions d’anticipation et de
sensibilisation aux risques feux de forêts dans le département.
Les deux canadairs déployés hier après-midi, en provenance de Nîmes Garon ont effectué
4 passages au-dessus du lac et ont permis de réaliser des repérages du plan d’eau et des
vérifications de distance d’écopage nécessaires aux avions pour venir s’approvisionner. Les
canadairs ont la capacité de voler 1.400 km à la vitesse de 350 km/h et embarquent 6000
litres d’eau.
Ces entraînements menés par la Sécurité Civile sont habituels pendant l’hiver ou le printemps, ils s’intègrent pleinement dans la préparation opérationnelle de la préfecture des Vosges face au risque feux de forêts. Ce test a mis en lumière des contraintes techniques et aérologiques. D’autres pistes seront explorées pour favoriser les actions des moyens aériens de la sécurité civile dans les Vosges.

ecopage canadair lac de Gérardmer tests (1) Pour faire face au changement climatique qui étend le risque feux de forêt à l'ensemble du territoire, deux canadairs ont réalisé des tests d'écopage le mardi 4 avril 2023 à 14h00 sur le Lac de Gérardmer. Rappel du contexte été 2022 L’épisode de fortes chaleurs de l’été 2022 et le niveau d’alerte au risque d’incendie de végétation ont généré des opérations très importantes de feux de forêts dans le département : - Du 6 au 13 août 2022, 79 feux de végétation dont 12 incendies d’ampleur ont mobilisé : - 1709 sapeurs-pompiers - 585 engins de secours - 116h d’interventions Les incendies de forêts ont détruit près de 100 hectares dans le massif. - Les interventions pour feux de végétation du service départemental d’incendie et de secours des Vosges (SDIS88) se sont démultipliées, et les services d’incendie et de secours de 9 départements de la zone est ont été appelés en renfort. Suite à cette situation inédite, la préfète des Vosges a constitué des équipes pluridisciplinaires de travail permettant de consolider les actions d’anticipation et de sensibilisation aux risques feux de forêts dans le département. Les deux canadairs déployés hier après-midi, en provenance de Nîmes Garon ont effectué 4 passages au-dessus du lac et ont permis de réaliser des repérages du plan d'eau et des vérifications de distance d’écopage nécessaires aux avions pour venir s’approvisionner. Les canadairs ont la capacité de voler 1.400 km à la vitesse de 350 km/h et embarquent 6000 litres d’eau. Ces entraînements menés par la Sécurité Civile sont habituels pendant l'hiver ou le printemps, ils s’intègrent pleinement dans la préparation opérationnelle de la préfecture des Vosges face au risque feux de forêts. Ce test a mis en lumière des contraintes techniques et aérologiques. D’autres pistes seront explorées pour favoriser les actions des moyens aériens de la sécurité civile dans les Vosges.



20 réactions sur “Exercice canadairs à Gérardmer –  » D’autres pistes seront explorées pour favoriser les actions des moyens aériens »

  1. choukof

    Je vais encore me faire des amis quand je demanderai les actions concrètes* qui ont été effectuées sur ordre de l’autorité pendant les 8 mois d’accalmie hivernale pour empêcher (ou du moins minimiser) les risques d’incendies et les moyens locaux d’interventions rapides.
    *Le « concret » c’est l’action sur le terrain, visible et mesurable, et non des heures passées à somnoler autours d’une table (avec repas à l’issu).

    Le « concret » serait au choix, l’évacuation des monceaux de bois morts qui longent les chemins, l’élagage de la brousse et la broussaille en lisières des forêts, le curage des fossés, le curage des étangs existants, la mise en place de réserves collinaires dispersées sur le massif, l’achat de ces brumisateurs géants sur camions incendies….

    répondre
    1. à ke kuku.

      Les reserves collinaires et les étangs en cas d’incendie important comme celui du Menil en 2023, correspondent à aidez à éteindre un incendie avec un dés à coudre.
      Quand à vouloir débrousailler les 310 000 hectares de forets vosgiennes, c’est une vaste utopie

      répondre
      1. choukof

        Des années en renforts dans le sud, surtout en Corse, pour la lutte contre les feux de forêts m’ont permis d’arriver à la conclusion qu’un feu s’éteignait, la première minute, avec un verre d’eau et que l’absence de bois sec, résidus de coupes, le long des pistes ralentissait la progression du feu (et les déclenchements des pyromanes).
        Fabrication de coupe-feux inter-massifs (100 mètres de large déracinés) en période de lutte contre le bostryche serait une occasion d’agir.

        Avis à la préfecture.
        On en reparle en Juin.

        répondre
          1. euh

            Ces « choses  » étaient faites il y a encore quelques décennies lorsque l’onf était un vrai service public avec du personnel en nombre sur le terrain….il y a aussi un problème avec les abatteuses qui laissent des montagnes de branches , et comme le dit choukof , ces résineux secs qu’on laisse sur pieds et qui brûleront tôt ou tard…bref , on ne s’attaque pas aux problèmes et ça va encore pleurnicher quand ça recommencera.

          2. à ke kuku.

            La seule chose qui était faite par les bucherons il y a quelques années, c’était l’empilage de leurs branches en tas suivi de leur crémation.
            Il n’y avait ni allées coupe feu, ni défrichage des sous bois et abords des chemins, ni ronde de surveillance, ni mise en place de réserves d’eau.
            Pour en revenir au sujet du service public en déshérence,
            on ne peut avoir à la fois une économie en difficulté, le plus gros social au monde, et conserver des services publics de qualité.

  2. Bla bla bla

    Interdiction des barbecues et autres feux de camping, suppression des feux d’artifices et autres causes de départ de feu, surveillance des zones à risque, ça on sait faire, on l’a vu pendant le confinement où on ne pouvoir mettre un pied dehors sans rencontrer des gendarmes….

    répondre
    1. à ke kuku.

      310 000 hectares de forets vosgiennes sont à risques.( sans compter les prairies et les friches diverses )
      En mode H 24 , ça commence à faire du monde pour surveiller tout ça.
      Quand aux gendarmes qui controlent tout ( :) !!!), je n’en ai jamais rencontré un seul lors du confinement pendant mes périodes de sorties journalières ( autorisées ) …

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  3. Thierry GROSHENS

    Au-delà des grands Yaka et autres petits faucons qui ne sont pas si simples à mettre en place, la situation est éminemment complexe; d’autant plus que le dérèglement/changement climatique met à mal nos forêts: sécheresse, variation de températures, scolytes, bostryches. La monoculture du résineux n’est pas non plus un facteur facilitant.

    répondre
    1. euh

      les scolytes n’ont rien à voir avec le changement climatique , ils ont toujours été là..quant aux températures , idem elles ont toujours varié:).et bostryche est le nom « vosgien » de scolyte

      répondre
      1. Schmit

        Le bostryche n’est pas le nom Vosgien, il est aussi employé dans toutes les autres forêts, Alpes, Jura et ailleurs en Europe.

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      2. christian

        les températures n ont JAMAIS varié avec de telles amplitudes à une telle vitesse en même temps que tous les autres parametres météo

        répondre
          1. christian

            Mes sources: tous les articles sur ce sujet du magazine La Recherche depuis 30 ans, les compte rendus du GIEC, les compte rendus des carottages glaciaires dans Science, etc. Il suffit de lire.

  4. Pierre percée

    Ca change ces commentaires ! L’hiver il fait froid aie aie et l été sera chaud ! On sortira les glaçons faute de grives et de canadairs.

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