Gérardmer Patrimoine Nature : être plus que jamais force de propositionMalgré les déceptions, GPN réaffirme qu' il est utile de s'engager. Nous constatons que les actions de l'association ont un impact positif"
C’est devenu une habitude, l’assemblée générale de Gérardmer Patrimoine Nature a fait salle comble mercredi soir à l’hôtel de Ville où un peu plus d’une soixantaine de personnes se sont réunies pour évoquer le futur de l’association et celui de la perle des Vosges.
J. Valentin & Anne Huart souhaitent que de nouveaux membres viennent rejoindre le C.A de GPN.
Car c’est résolument vers le futur que souhaite désormais se tourner GPN, comme le précisait sa présidente Anne Huart en préambule de la réunion : « L’objectif est désormais d’élargir la vision et la réflexion sur différents sujets qui concernent la ville. Les choses avancent, l’urbanisme est devenu la priorité, il est revenu au centre du village, il est temps d’aller à des choses essentielles désormais, de se poser la question de savoir ce que l’on veut pour Gérardmer dans 10, 20, 30 ans. C’est ce qui était mon aspiration, notre aspiration depuis le début finalement : revenir à un bien-vivre à Gérardmer en équilibrant tourisme et qualité de vie des habitants, en faire venir de nouveaux et veiller à la protection de notre cadre de vie » précise-t-elle.
« Pour cela il faut maintenir un dialogue constructif face à une situation tendue, rassembler et débattre, c’était notre objectif à la base. (…) Je ne veux plus être dans le négatif mais dans le positif. Nous devons nous réunir, nous avons des idées, nous voulons plus que jamais être force de proposition, mais pour cela il faut que la mairie puisse entendre nos propositions, que nous puissions lui présenter » poursuit la présidente de GPN. Et proposition il y a eu lors de cette assemblée générale, une personne dans le public rappelant qu’il était possible de travailler sur la construction en matière d’urbanisme, mais aussi sur « l’usage » : « C’est une urgence et ce n’est pas encore fait à Gérardmer, il y a également des possibilités dans ce domaine, certaines communes l’ont prouvé » déclarera l’intervenant. Des procédures ont donc été engagées concernant le PLU, mais certaines pistes n’ont sans doute pas encore été explorées, des « outils » restent encore probablement à disposition et c’est sur ces points que GPN souhaite désormais se concentrer et prêter son concours.
Bien entendu, à l’occasion de ces assises, un bilan de l’année écoulée a également été dressé par Anne Huart et Jacques Valentin qui, soit dit en passant, ont lancé un appel afin que de nouveaux éléments viennent les rejoindre au sein du C.A de GPN. 2022 a été marqué, à nouveau, par des avancées, des victoires, mais aussi des déceptions. Parmi celles-ci, le duo a notamment évoqué 3 permis de construire accordés à un promoteur bien connu au mois d’avril 2022. « Les 3 permis ont été accordés au promoteur Barrat Finance. La modification du PLU était en cours, l’enquête avait été faite, terminée, les rapports transmis depuis le 2 février 2022. Les nouvelles règles ne pouvaient pas permettre l’autorisation des permis de construire ne respectant pas le CES (coefficient d’emprise au sol) défini par le nouveau PLU qui est de 10% » précise ainsi Jacques Valentin. « C’est incroyable, Karelis construit partout ! »
Autre dossier qui a du mal à passer, celui de la Grange Passée aux Bas-Rupts, dont vous avez pu suivre l’évolution à travers les interventions de GPN, Gérardmer Ecologie Solidarité ou encore les questions diverses de certains conseils municipaux. Au final, les conclusions du rapport de l’ARS sont édifiantes : « Le contrôle met également en évidence les insuffisances de contrôles réalisés par la commune de Gérardmer qui avait affirmé que ses contrôles n’avaient mis en évidence aucune non-conformité, ni même la mise en danger de la ressource en eau (…) La plupart des travaux étant réalisés, il serait plus risqué de procéder à la déconstruction et à la reconstruction que de laisser en l’état ».
« Les infractions sont là, constatées, avérées » ajoute Jacques Valentin. Un véritable scandale pour GPN, et une situation qui met en lumière une problématique soulevée par une nouvelle personne présente dans l’assemblée mercredi soir : la conformité des dossiers de permis de construire : « L’ARS avait fait des prescriptions, à savoir ne pas creuser sur plus de 2 mètres. Sur les plans, on voyait bien que c’était impossible. Finalement ils ont creusé sur près de 7 mètres ! Comment c’est possible !?! L’ARS n’aurait jamais dû faire de telles prescriptions en sachant qu’elle ne pouvaient être respectées. Le problème, aussi, c’est la conformité et l’instruction des dossiers, et sans me faire l’avocat du diable, les services de la mairie se basent également sur les prescriptions des institutions dites compétentes… » En résumé, le ver état dans la pomme dès le début sur ce dossier…
Pour autant, GPN souhaite positiver avec cette conclusion : « Il est utile de s’engager. Nous constatons que les actions de l’association ont un impact positif. Il est nécessaire de poursuivre notre action, des plaintes sont encore en cours« .
C'est devenu une habitude, l'assemblée générale de Gérardmer Patrimoine Nature a fait salle comble mercredi soir à l'hôtel de Ville où un peu plus d'une soixantaine de personnes se sont réunies pour évoquer le futur de l'association et celui de la perle des Vosges.
[caption id="attachment_204338" align="alignright" width="339"] J. Valentin & Anne Huart souhaitent que de nouveaux membres viennent rejoindre le C.A de GPN.[/caption]
Car c'est résolument vers le futur que souhaite désormais se tourner GPN, comme le précisait sa présidente Anne Huart en préambule de la réunion : "L'objectif est désormais d'élargir la vision et la réflexion sur différents sujets qui concernent la ville. Les choses avancent, l'urbanisme est devenu la priorité, il est revenu au centre du village, il est temps d'aller à des choses essentielles désormais, de se poser la question de savoir ce que l'on veut pour Gérardmer dans 10, 20, 30 ans. C'est ce qui était mon aspiration, notre aspiration depuis le début finalement : revenir à un bien-vivre à Gérardmer en équilibrant tourisme et qualité de vie des habitants, en faire venir de nouveaux et veiller à la protection de notre cadre de vie" précise-t-elle.
"Pour cela il faut maintenir un dialogue constructif face à une situation tendue, rassembler et débattre, c'était notre objectif à la base. (...) Je ne veux plus être dans le négatif mais dans le positif. Nous devons nous réunir, nous avons des idées, nous voulons plus que jamais être force de proposition, mais pour cela il faut que la mairie puisse entendre nos propositions, que nous puissions lui présenter" poursuit la présidente de GPN. Et proposition il y a eu lors de cette assemblée générale, une personne dans le public rappelant qu'il était possible de travailler sur la construction en matière d'urbanisme, mais aussi sur "l'usage" : "C'est une urgence et ce n'est pas encore fait à Gérardmer, il y a également des possibilités dans ce domaine, certaines communes l'ont prouvé" déclarera l’intervenant. Des procédures ont donc été engagées concernant le PLU, mais certaines pistes n'ont sans doute pas encore été explorées, des "outils" restent encore probablement à disposition et c'est sur ces points que GPN souhaite désormais se concentrer et prêter son concours.
Bien entendu, à l'occasion de ces assises, un bilan de l'année écoulée a également été dressé par Anne Huart et Jacques Valentin qui, soit dit en passant, ont lancé un appel afin que de nouveaux éléments viennent les rejoindre au sein du C.A de GPN. 2022 a été marqué, à nouveau, par des avancées, des victoires, mais aussi des déceptions. Parmi celles-ci, le duo a notamment évoqué 3 permis de construire accordés à un promoteur bien connu au mois d'avril 2022. "Les 3 permis ont été accordés au promoteur Barrat Finance. La modification du PLU était en cours, l'enquête avait été faite, terminée, les rapports transmis depuis le 2 février 2022. Les nouvelles règles ne pouvaient pas permettre l'autorisation des permis de construire ne respectant pas le CES (coefficient d'emprise au sol) défini par le nouveau PLU qui est de 10%" précise ainsi Jacques Valentin. "C'est incroyable, Karelis construit partout !"
Autre dossier qui a du mal à passer, celui de la Grange Passée aux Bas-Rupts, dont vous avez pu suivre l’évolution à travers les interventions de GPN, Gérardmer Ecologie Solidarité ou encore les questions diverses de certains conseils municipaux. Au final, les conclusions du rapport de l’ARS sont édifiantes : « Le contrôle met également en évidence les insuffisances de contrôles réalisés par la commune de Gérardmer qui avait affirmé que ses contrôles n’avaient mis en évidence aucune non-conformité, ni même la mise en danger de la ressource en eau (…) La plupart des travaux étant réalisés, il serait plus risqué de procéder à la déconstruction et à la reconstruction que de laisser en l’état ».
« Les infractions sont là, constatées, avérées » ajoute Jacques Valentin. Un véritable scandale pour GPN, et une situation qui met en lumière une problématique soulevée par une nouvelle personne présente dans l’assemblée mercredi soir : la conformité des dossiers de permis de construire : « L’ARS avait fait des prescriptions, à savoir ne pas creuser sur plus de 2 mètres. Sur les plans, on voyait bien que c’était impossible. Finalement ils ont creusé sur près de 7 mètres ! Comment c’est possible !?! L'ARS n'aurait jamais dû faire de telles prescriptions en sachant qu'elle ne pouvaient être respectées. Le problème, aussi, c'est la conformité et l'instruction des dossiers, et sans me faire l'avocat du diable, les services de la mairie se basent également sur les prescriptions des institutions dites compétentes... » En résumé, le ver état dans la pomme dès le début sur ce dossier...
Pour autant, GPN souhaite positiver avec cette conclusion : "Il est utile de s'engager. Nous constatons que les actions de l'association ont un impact positif. Il est nécessaire de poursuivre notre action, des plaintes sont encore en cours".
Le Président de GPN cède sa place, la vice-présidente prend le relais, un nouveau souffle.
..se poser la question de savoir ce que l’on veut pour Gérardmer dans 10, 20, 30 ans… est une approche globale que les jeunes n’ont pu entendre puisque l’assemblée était d’âge mûr.
Ce questionnement pourrait tout à fait ressembler au fil conducteur d’un programme électoral plus large que la seule problématique bétonisation sauf que G.P.N. veut rester force de propositions en complément des contestations sur certains Permis de Construire , procédures fastidieuses, chronophages, usantes et ingrates sauf que visiblement elles ont fait bouger les lignes.
Entre une ARS maîtrisant les dossiers avec peu, voire pas de compétences décisionnelles et des services préfectoraux soumis à « l’inertie et la prudence » administrative les yeux se tournent forcément vers la municipalité quand la situation dérape. Sans doute les services calibrés pour une ville d’un peu moins de 8000 hbts mais très attractive ont fort à faire lorsque la problématique est équivalente à celle d’une ville beaucoup plus importante.
Sans oublier l’attitude des promoteurs qui sont très réactifs lorsqu’il s’agit de solliciter des dommages et intérêts pour des décisions allant à leur encontre et qu’ils qualifient assez rapidement d’« abus de droit ».
La situation pourra-t-elle s’améliorer naturellement grâce à la fameuse main invisible du marché chère à Adam Smith?
Premier signal à bas bruit énoncée par Mme la Présidente: pour la première fois les locations à Gérardmer n’étaient pas compètes lors du 15 août dernier.
La hausse des taux immobiliers à 3% associée à des prix sur des points hauts freinera-t-elle les prochaines constructions ? Sans compter la hausse du coût de l’énergie qui doit amputé les revenus des bailleurs et le portefeuille des vacanciers soumis à l’inflation actuelle.
Une modification de la fiscalité, une réflexion sur l’usage des m², l’application au locatif saisonnier des nouvelles contraintes en vigueur sur les passoires thermiques louées à l’année, le Zéro Artificialisation Nette mis en place progressivement; toutes ces mesures seront à même de modifier la situation actuelle ou pas.
La situation d’une offre locative de villégiature surabondante et ses conséquences sur la circulation, le stationnement, l’environnement en général et sonore en particulier, la ressource en eau sont autant d’éléments contre-productifs à terme pour la qualité d’accueil de notre cité. Peut-elle se développer de façon durable? Les deux termes peuvent apparaître contradictoire comme l’a souligné un intervenant.
Au moment où l’avenir touristique de la Perle des Vosges est à un carrefour, 15000 voitures et 300 bus lors de la 50e fête des jonquilles…restons vigilants, assurément GPN le sera, merci à eux ;-).
Cela fait plus de 50 ans qu’il y a 15 000 voitures et 300 bus lors des fetes des jonquilles. Donc sur ce sujet rien de nouveau.
Quand à l’ hyper tourisme et ses mauvaises conséquences ( ressource en eau, flambée de l’immobilier, raréfaction des logements résidentiels, baisse accelerée du nombre d’ habitants ), c’est un fléau qui touche toutes les zones touristiques de France.
Reste à savoir si le gouvernement, qui a tout intéret pour des raisons économiques à ce que le tourisme continue à se développer dans notre pays ,souhaite réellement mettre en place de vraies mesures pour contrer ce fléau.
PS. Un de mes amis qui avait acheté 350 000 euros il y a 8 ans un chalet, vient de le revendre 700 000. Combien de géromois peuvent se permettre de mettre un tel prix pour leur habitat .. !
Effectivement Gérardmer est pris dans le flux des destinations touristiques très tendance depuis des années.
La taille des bus et des voitures évolue tout comme les attentes de la clientèle qui peut se révéler versatile quasi d’une année à l’autre.
Oui la manne touristique peut compenser sans doute une réindustrialisation tant promise suite à la Covid mais qui tarde un tantinet.
Comparaison n’est pas forcément raison, et toute proportion gardée, Biarritz et Chamonix ont mis en place des protocoles locaux pour maîtriser la dynamique touristique voire l’enrichissement « facile ».
Reste que la beauté et la nature de nos paysages sont sans doute les priorité actuelles.
SAuf des effets d’annonces de Macron, le réindustrialisation de la France est impossible.
Charges, syndicats, contraintes environnementales et réglementaires, perte de savoir faire. Les carottes sont cuites…
Quand à Chamonix et Biarritz, ils sont da
…..ils sont dans le meme état que nous.
Flambée du prix des m2 habitables, résidentiel qui se transforme en logements saisonniers, terrains rares et inabordables.
Lili
Encore 6 maisons à gerardmer vendues à des belges et autres …je sais ça de source sur …les geromois partent plus vite que neige au soleil…ca y est l exode continue..
Tous les ans, une foultitude de sportifs de tous niveaux se « battent » pour réussir à s’inscrire au Triathlon de Gérardmer, avoir l’honneur de nager dans le lac et par conséquence boire sans doute un peu de son eau, cela doit contribuer à leur métabolisme énergétique.
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Bien entendu, à l’occasion de ces assises, un bilan de l’année écoulée a également été dressé par Anne Huart et Jacques Valentin qui, soit dit en passant, ont lancé un appel afin que de nouveaux éléments viennent les rejoindre au sein du C.A de GPN. 2022 a été marqué, à nouveau, par des avancées, des victoires, mais aussi des déceptions. Parmi celles-ci, le duo a notamment évoqué 3 permis de construire accordés à un promoteur bien connu au mois d’avril 2022. « Les 3 permis ont été accordés au promoteur Barrat Finance. La modification du PLU était en cours, l’enquête avait été faite, terminée, les rapports transmis depuis le 2 février 2022. Les nouvelles règles ne pouvaient pas permettre l’autorisation des permis de construire ne respectant pas le CES (coefficient d’emprise au sol) défini par le nouveau PLU qui est de 10% » précise ainsi Jacques Valentin. « C’est incroyable, Karelis construit partout ! »
Bravo à cette association.
Malheureusement le mal est fait.
Et c’est la faute de personne paraît il.
Quelle grosse mauvaise blague !
Le Président de GPN cède sa place, la vice-présidente prend le relais, un nouveau souffle.
..se poser la question de savoir ce que l’on veut pour Gérardmer dans 10, 20, 30 ans… est une approche globale que les jeunes n’ont pu entendre puisque l’assemblée était d’âge mûr.
Ce questionnement pourrait tout à fait ressembler au fil conducteur d’un programme électoral plus large que la seule problématique bétonisation sauf que G.P.N. veut rester force de propositions en complément des contestations sur certains Permis de Construire , procédures fastidieuses, chronophages, usantes et ingrates sauf que visiblement elles ont fait bouger les lignes.
Entre une ARS maîtrisant les dossiers avec peu, voire pas de compétences décisionnelles et des services préfectoraux soumis à « l’inertie et la prudence » administrative les yeux se tournent forcément vers la municipalité quand la situation dérape. Sans doute les services calibrés pour une ville d’un peu moins de 8000 hbts mais très attractive ont fort à faire lorsque la problématique est équivalente à celle d’une ville beaucoup plus importante.
Sans oublier l’attitude des promoteurs qui sont très réactifs lorsqu’il s’agit de solliciter des dommages et intérêts pour des décisions allant à leur encontre et qu’ils qualifient assez rapidement d’« abus de droit ».
La situation pourra-t-elle s’améliorer naturellement grâce à la fameuse main invisible du marché chère à Adam Smith?
Premier signal à bas bruit énoncée par Mme la Présidente: pour la première fois les locations à Gérardmer n’étaient pas compètes lors du 15 août dernier.
La hausse des taux immobiliers à 3% associée à des prix sur des points hauts freinera-t-elle les prochaines constructions ? Sans compter la hausse du coût de l’énergie qui doit amputé les revenus des bailleurs et le portefeuille des vacanciers soumis à l’inflation actuelle.
Une modification de la fiscalité, une réflexion sur l’usage des m², l’application au locatif saisonnier des nouvelles contraintes en vigueur sur les passoires thermiques louées à l’année, le Zéro Artificialisation Nette mis en place progressivement; toutes ces mesures seront à même de modifier la situation actuelle ou pas.
La situation d’une offre locative de villégiature surabondante et ses conséquences sur la circulation, le stationnement, l’environnement en général et sonore en particulier, la ressource en eau sont autant d’éléments contre-productifs à terme pour la qualité d’accueil de notre cité. Peut-elle se développer de façon durable? Les deux termes peuvent apparaître contradictoire comme l’a souligné un intervenant.
Au moment où l’avenir touristique de la Perle des Vosges est à un carrefour, 15000 voitures et 300 bus lors de la 50e fête des jonquilles…restons vigilants, assurément GPN le sera, merci à eux ;-).
Cela fait plus de 50 ans qu’il y a 15 000 voitures et 300 bus lors des fetes des jonquilles. Donc sur ce sujet rien de nouveau.
Quand à l’ hyper tourisme et ses mauvaises conséquences ( ressource en eau, flambée de l’immobilier, raréfaction des logements résidentiels, baisse accelerée du nombre d’ habitants ), c’est un fléau qui touche toutes les zones touristiques de France.
Reste à savoir si le gouvernement, qui a tout intéret pour des raisons économiques à ce que le tourisme continue à se développer dans notre pays ,souhaite réellement mettre en place de vraies mesures pour contrer ce fléau.
PS. Un de mes amis qui avait acheté 350 000 euros il y a 8 ans un chalet, vient de le revendre 700 000. Combien de géromois peuvent se permettre de mettre un tel prix pour leur habitat .. !
Effectivement Gérardmer est pris dans le flux des destinations touristiques très tendance depuis des années.
La taille des bus et des voitures évolue tout comme les attentes de la clientèle qui peut se révéler versatile quasi d’une année à l’autre.
Oui la manne touristique peut compenser sans doute une réindustrialisation tant promise suite à la Covid mais qui tarde un tantinet.
Comparaison n’est pas forcément raison, et toute proportion gardée, Biarritz et Chamonix ont mis en place des protocoles locaux pour maîtriser la dynamique touristique voire l’enrichissement « facile ».
Reste que la beauté et la nature de nos paysages sont sans doute les priorité actuelles.
SAuf des effets d’annonces de Macron, le réindustrialisation de la France est impossible.
Charges, syndicats, contraintes environnementales et réglementaires, perte de savoir faire. Les carottes sont cuites…
Quand à Chamonix et Biarritz, ils sont da
…..ils sont dans le meme état que nous.
Flambée du prix des m2 habitables, résidentiel qui se transforme en logements saisonniers, terrains rares et inabordables.
Encore 6 maisons à gerardmer vendues à des belges et autres …je sais ça de source sur …les geromois partent plus vite que neige au soleil…ca y est l exode continue..
Mais ma pôve Lili, y’a même plus de neige à Gérardmer (voir les relevés de Doudou).
faut leur dire qu’ils vont boire l’eau du lac !!
Tous les ans, une foultitude de sportifs de tous niveaux se « battent » pour réussir à s’inscrire au Triathlon de Gérardmer, avoir l’honneur de nager dans le lac et par conséquence boire sans doute un peu de son eau, cela doit contribuer à leur métabolisme énergétique.