
Mme la Préfète et M. le Procureur de la République en compagnie des agents de la Police Environnementale.
La protection de l’environnement reste une priorité dans le département et notamment dans le massif des Vosges où se sont rendus Madame Valérie Michel-Moreaux, Préfète des Vosges, et Monsieur Frédéric Nahon, Procureur de la République, présents au Gazon du Faing à l’occasion d’une opération de contrôle effectuée dans le cadre de la Mission Inter-Services de l’Eau et de la Nature (MISEN).
Rappelons brièvement que les services de Police Environnementale mènent chaque été des opérations de contrôles coordonnés visant la préservation des espaces protégés, la circulation des véhicules terrestres à moteurs dans les espaces naturels, la lutte contre le risque incendie en forêt et la préservation de la ressource en eau. Pour se faire, la MISEN que copilotent Mme La préfète et M. le Procureur, regroupe de nombreuses structures et services qui unissent leurs forces, compétences et connaissances autour d’un même objectif. La police environnementale peut ainsi compter sur le soutien de l’ONF, de l’OFB (Office Français de la Biodiversité), de la brigade équestre, des Polices Administrative et Judiciaire, des Sapeurs-Pompiers, ainsi que du PGHM de Xonrupt-Longemer et la Gendarmerie.
Gendarmerie qui continue d’investir beaucoup en matière d’atteinte à l’environnement, comme le rappelait ce jeudi le Colonel Avy, Commandant du groupement de Gendarmerie des Vosges. Ce dernier rappelait que des renforts spécifiques étaient appelés chaque été et qu’une brigade verte devrait prochainement voir le jour pour appuyer la Police Environnementale qui en a tant besoin. En effet, en ce qui concerne les cueillettes illégales, les comportements sont de plus en plus hostiles vis-à-vis des contrôles et la prise de risque de plus en plus élevée pour y échapper précise Cyril Gérard. « On a réellement affaire à des bandes organisées parfois, d’où la nécessité de travailler avec la Gendarmerie. (…) Les myrtilles constituent un enjeu fort sur le massif et la réserve du Tanet/Gazon du Faing car les animaux doivent avoir les réserves suffisantes pour passer l’hiver. Il faut savoir qu’un Grand Tétras mange environ 1 kg de myrtilles par jour » explique l’agent de la Police Environnementale.
Habituellement, , environ 1 600 contrôles cadrés par la MISEN sont réalisés chaque année. L’an dernier, ils ont abouti à plus de 250 procédures pénales et des enquêtes sont actuellement en cours. « Concernant l’aspect judiciaire, les sanctions doivent être adaptées et dissuasives et elles peuvent être importantes, qu’il s’agisse de contraventions, de saisies de matériel ou de véhicules ou même de peines plus lourdes » ajoute le Procureur de la République. Pour autant, la prévention et la pédagogie sont plus que jamais de mise avec une réglementation clairement affichée, que ce soit en matière de zones de quiétudes ou de cueillette par exemple ; « Tout commence par-là » insiste Mme la Préfète, et la sensibilisation/prévention est l’affaire de tous. L’adjudant-chef Vincent Leuenberger et ses hommes du PGHM, par exemple, n’hésitent pas à sortir de leur rôle de sauveteurs pour aller à la rencontre des promeneurs pour distiller conseils et recommandations.
De son côté, le Parc Régional des Ballons des Vosges, via les missions des «Médiateurs de la nature», arpente les crêtes vosgiennes et va à la rencontre des pratiquants de sports de nature et des usagers de milieux naturels, afin d’échanger avec ces derniers et les sensibiliser aux patrimoines et aux bons comportements à adopter. Enfin, Valérie Michel-Moreaux a souhaité revenir sur la problématique des risques d’incendie en rappelant que si la sécheresse était moins présente cette année, le vent était lui bien présent et que le moindre faux pas pouvait coûter très cher. L’été dernier, sur ce même site du Tanet/Gazon du Faing, 17 hectares s’étaient consumés à cause de la chute d’un réchaud… A méditer !
Ecologie punitive et restrictive, contrôles et sanctions.
Le vert, selon les citadins, tellement tendance mais trop gris.
Et le grand tétras…l’alibi à toutes ces contraintes et aussi rare que les licornes ?
Bonjour, ça va que le val d’ajol ne fait pas vraiment partie du massif des Vosges, mais c’est quand même un secteur ‘Montagne’. Parce qu’au Val d’Ajol il y en a des déchetteries sauvages et on laisse faire … il y en a même une qui a pris feu il y a quelques années tout au plus. Qu’est-ce que c’est devenu, y a t-il eu des poursuites?
Le Val d’Ajol devrait être plus surveillé!!!
merci pour la censure toute vérité n est pas bonne a dire
erreur de ma part le commentaire n était pas déstiné a remiremont info
Cousin , arretez avec votre surveillance , il y en a trop ! C’est une histoire d’organisation au niveau de l’état ces ordures . C’est un problème national car on devrait pouvoir déposer nos poubelles dans n’importe quels containers , que l’on soit d’une commune ou d’une autre …On fait à la redevance , à la levée et rien de tout cela fait pour qu’il y ai moins d’ordures dans la nature . Le gouvernement doit prendre des mesures afin de rendre plus simple la collecte des déchets . C’est un service nécessaire avec un budget approprié tout comme les autres sercices de l’état . Moi même , je paie 260 euros par an pour une malhereuse petite poubelle que je dépose tous les 15 jours au bord de la route , ça fait cher au kilo . Comme pour moi , à ce tarif c’est de l’arnaque , et plus je trie , finalement plus ça coûte alors je ne trie plus rien . Voilà une réaction qui ne devrait pas être si je payais une taxe relative aux personnes vivant au foyer et non sur le foncier . En ce qui concerne la levée , les gens mettraient moins dans la nature afin de faire moins de levées ….Personne au niveau des dirigents n’a rien compris et c’est là le problème !
tien tien il me semble qu il y a quelques semaines j avais mis un article la dessus mais il a ete censurer en gros c étais plus ont trie plus ont paye mais sa a été censurer sa déranger certaine personnes
Heureusement qu en Alsace nous n avons pas de grands tétras ou autres animaux à nourrir et pouvont cueillir librement nos myrtilles et même avec le peigne !! ! S ils franchissent la frontière ils vont mourir de faim ! On préfère nourrir un animal qui ne sert à rien plutôt qu une famille avec la joie d une cueillette dominicale! Bref pendant des années de cueillettes ces animaux ne sont sûrement pas morts de faim alors pourquoi aujourd hui on ne peut plus cueillir quelques myrtilles ! Il a bon dos le grand tétras et il doit y avoir d autres raisons la dessous ! Et avez vous compté le nombre de grands tétras qui traînent par la et vous en croisé combien par jour ?
De plus, je ne vois pas la ménagère faire de la résistance en bande organisée !
Aucune tolérance !merci ! De plus en plus de restrictions et d interdit !
Pourquoi geignez vous.
La cueillette des brimbelles est autorisée sur la majeure partie du massif à raison de 5 litres par personne et par jour.
Il n’y a que sur quelques zones naturelles ou elle n’est heureusement pas permise.
Cela doit malgré tout permettre à votre famille de persécutés de pouvoir remplir des congélos entiers.